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    Quelques villages dans mes peintures

     

    J'avais préparé ce patchwork sans connaître le thème de la semaine pour le tableau du samedi, sur le blog de Lady Marianne, concours de circonstances. C'est un sujet récurrent dans mes toiles, depuis que je peins. Il y a toujours une église, d'allure romane bien sûr, au centre de mes villages... 

     


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  • Pour illustrer le thème du village proposé par Lady Marianne pour le challenge du samedi, j'ai choisi des aquarelles de Paul Klee, réalisées lors de son voyage en Tunisie.

     

    Paul Klee en Tunisie

    Saint-Germain près de Tunis, avril 1914, Paul Klee, collection particulière. visimuz.com

     

    et je débute par celle dont j'avais affiché chez moi une reproduction, car Paul Klee est l'un de mes artistes préférés, que je fais figurer dans mon musée idéal. En effet, Paul Klee me touche par la sensualité de sa palette, tout autant que pas la construction de ses œuvres, où la musicalité se combine avec la théorisation de l'espace.

    Le voyage en Tunisie qu'il effectue en 1914 avec August Macke et Louis Moilliet a orienté son œuvre :

    « Rien de fulgurant comme l'affrontement du Midi et de Van Gogh. Une lente pénétration : « le soleil d'une sombre force. La clarté nuancée sur le pays, plein de promesses. Macke l'éprouve aussi. D'avance, nous savons tous deux qu'ici nous ferons du bon travail. » (*)

     

    Paul Klee en Tunisie

     

    Dans les maisons de Saint Germain - Centre Paul-Klee (Berne) Wikipedia

     

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    Repentir

     

    Une peinture que j'avais terminée, enfin que je croyais terminée, si ce n'est que la couleur de fond ne me plaisait pas trop. Je l'ai donc éclaircie.

    Impatiente de goûter les cerises, j'en ai peint pour tromper mon attente.

     

    ... Il n'est pas certain qu'il résiste à mon envie de le recouvrir...

     


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  • Dans le cadre du challenge du samedi proposé par Lady Marianne sur son blog, et du thème proposé pour cette semaine, la danse, j'ai choisi de parler de Bruegel l'Ancien et de sa danse paysanne,(*)

     

    Un artiste pour un samedi : Bruegel l'Ancien

    1566 - La danse de la mariée  -Huile sur panneau de bois – Detroit Institue of Arts -Wikipedia

     et sur le site http://renaissanceclothing.blogspot.com/

    J'ai trouvé cette reproduction, en premier lieu, sur un site consacré au vêtement de la Renaissance. Ce n'est pas un hasard car Bruegel, outre le fait qu'il est un peintre majeur, est un formidable témoin de son temps dans  toute sa véracité. Sans complaisance il peint la société de l'époque, celle des Pays Bas espagnols du XVIe siècle, des guerres de Religion, et surtout celle des classes populaires très rarement représentées dans la peinture ancienne, avec un grand souci du détail. Lorsqu'on voit ses tableaux, outre la prouesse technique, on ne peut que louer la sensibilité de l'artiste pour les personnages qu'il montre dans leur quotidien, parfois de manière crue.

     

    Je ne peux m'empêcher de penser au film qui lui a été consacré, Bruegel, le moulin et la croix, sorti en 2011, avec dans le rôle titre Rutger Hauer.

     

    Un artiste pour un samedi : Bruegel l'Ancien

    "Année 1564, alors que les Flandres subissent l’occupation brutale des Espagnols, Pieter Bruegel l’Ancien, achève son chef d’œuvre "Le Portement de la croix", où derrière la Passion du Christ, on peut lire la chronique tourmentée d’un pays en plein chaos.
    Le film plonge littéralement le spectateur dans le tableau et suit le parcours d’une douzaine de personnages au temps des guerres de religions. Leurs histoires s’entrelacent dans de vastes paysages peuplés de villageois et de cavaliers rouges. Parmi eux Bruegel lui-même, son ami le collectionneur Nicholas Jonghelinck et la Vierge Marie."

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195787.html

     

    Le film est tel la société de l'époque lui aussi, avec toute sa dureté. Mon âme d'historienne, et de peintre aussi, a vraiment apprécié ce film et son esthétique.

     

     

     

     

    Bruegel sur Wikipedia

     (*) un moyen pour moi aussi d'évoquer mon goût pour les danses traditionnelles, et donc bien souvent d'origine paysanne (la danse pour chasser les rats, la danse des moissons, etc...).

    On peut s'amuser à chercher la mariée sur le tableau, je ne l'ai pas trouvée malgré les indications de Wikipedia, il faut dire qu'à l'époque on ne se mariait pas en blanc.


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    Non je ne parlerai ni de Cézanne ni de Matisse, pas même de Degas, non j'ai choisi pour évoquer la danse en peinture une fresque étrusque

     

    La danse en peinture - Grand écart dans le temps

    Tombe du Triclinium. Tarquinia Wikipedia

     

     A une époque où la danse revêt encore un caractère cérémonial et rituel et accompagne le défunt dans la mort, sa représentation est stylisée et en même temps très expressive. 

     

    A l'autre extrémité, dans le temps, celui de l'après-guerre (je parle de la 1ère guerre mondiale) l'art est remis en cause, et l'expressionnisme allemand exprime toutes les questions et tout le dégoût que les artistes ressentent après le grand cataclysme, puis face au péril qui monte, 

     

    La danse en peinture - Grand écart dans le temps

    Otto Dix  Großstadt (Metropolis, la grande ville), panneau central du triptyque - Kunstmuseum Stuttgart education.francetv.fr

    Dans une peinture très stylisée elle aussi, Otto Dix exprime tout le dégoût que lui inspire la société bourgeoise de l'après guerre qui se divertit alors que le chaos l'entoure.

     

    Le "tableau du samedi" sur le blog de Lady Marianne

     


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  • Au départ était la "vanité" peinture de genre qui a pour objet de montrer la vanité de ce monde, les objets en sont les représentants, et de notre passage sur Terre, d'où la présence des crânes et des fleurs qui symbolisent la vie éphémère. Le mot et le "genre" sont nés au XVIIe siècle, en Flandres, et il s'étend ensuite partout en Europe et en France où notamment Philippe de Champaigne (connu pour son portrait en pied du Cardinal de Richelieu) le reprend, et en donne son plus célèbre exemple,

     

    Des "Vanités" à la Nature Morte

    "Vanité" Philippe de Champaigne (1602-1674) Le Mans, musée de Tessé

     

    Puis il ne restera que les objets, les fleurs voire les animaux morts et cela deviendra la Nature Morte, ou comme disent les Anglais "Still Life", la vie silencieuse. Après une période de désuétude, des peintres comme Cézanne redonneront ses lettres de noblesse à la Nature Morte, et même à la "Vanité",

     

    Des "Vanités" à la Nature Morte

    Nature morte au crane - The Barnes Foundation, Merion, Pennsylvania

    De nos jours, en ces périodes troublées, les "Vanités" sont omniprésentes dans l'art.

    NB : en fait "Vanité" et Nature Morte sont nées en même temps, à la période baroque, et ont évolué en parallèle.

    Une histoire des "vanités" https://perezartsplastiques.com/2018/09/10/les-vanites-dans-lart/

     

     

    Participation au challenge "Le Tableau du Samedi" sur le blog de Lady Marianne, sur le thème de la Nature Morte.

     

     


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