•  Vos participations sur le thème du jaune, en fin d'article,

     

     

    Hommage au Facteur Cheval par Karl Beaudelere

     

    musée du Facteur Cheval 

    Un musée a été adjoint au Palais idéal construit par le Facteur Cheval, et plusieurs artistes ont été conviés à y installer des portraits hommage à cet homme hors du commun.

    Karl Beaudelere est l'un d'entre eux. J'ai choisi celui-ci car il a été dessiné, selon la technique de l'artiste, au crayon d'une seule couleur, par un enchevêtrement de traits. Et la couleur choisie est un ocre jaune. Lilou nous a proposé de nous plonger dans la couleur jaune, une couleur longtemps difficile à obtenir et qui s'était forgé une sale réputation (sans doute à cause de ses constituants). Mais avec la découverte des composants artificiels, elle est devenue plus abordable, et les artistes ont pu apprécier et honorer son aspect solaire, et elle a pu redevenir une couleur optimiste. 

    Est-ce ce que l'artiste a voulu ici insuffler à ce portrait ? Ou bien rappeler qu'il s'agissait d'un homme de la terre, qui a construit son palais avec elle et les pierres qu'ils ramassait ?

    Il faut dire que Karl Baudelere est un artiste à part, autodidacte, il se dit inspiré par les poèmes de Baudelaire, qui lui a suggéré son pseudo. Il dessine principalement des auto-portraits au stylo, mais se présente masqué à toutes ses rencontres officielles.

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    J'ai repris le titre de l'article de Beaux Arts pour présenter la vidéo réalisée à partir de 1300 peintures à l'huile animées par  Em Cooper,

     

    "I'm only sleeping" animation sur You Tube

     

     Em Cooper nous berce au son des Beatles. John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr sont là, ils flottent avec nous. La chanson est extraite de l’album Revolver sorti en 1966

     

     

    "Les Beatles tirés du sommeil en 1 300 peintures à l’huile"

     

    Cette chanson et cette réalisation illustrent très bien le thème du sommeil proposé par Lilou pour le Tableau du samedi,

    nous avons plaisir à les suivre, s'éveiller avec eux tout en restant entre deux rêves, et avoir envie de retourner au sommeil.

     

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     Tout au début de mes recherches sur le thème du tableau du samedi, suggéré par Lilou pour ces deux semaines, le sommeil, je suis très vite arrivée à ce tableau de Gustave Courbet,

     

    Les belles endormies de Gustave Courbet

    Le hamac, ou le rêve, (1844), Winterthour, musée Oskar Reinhart - Wikimedia

     Cette toile des débuts de sa carrière nous montre une jeune femme langoureusement endormie dans un hamac,  ou plutôt en travers d'un hamac, composition inspirée par Ingres et qui représente une de ses sœurs. Elle semble capter toute la lumière du tableau et son sommeil, lui, semble être très agréable. 

    Il n'en est pas de même de celui de la fileuse endormie,

     

    Les belles endormies de Gustave Courbet

    La Fileuse endormie (1853), Montpellier, musée Fabre Wikipedia

    La jeune femme, ici, s'est endormie sur son travail lassant et monotone.

    Dans ces deux tableaux,  Courbet nous livre deux scènes plutôt intimes de jeunes femmes surprises dans leur sommeil. Il fait de nous des voyeurs en quelque sorte

    Courbet, on le sait, s'est fait le chantre du réalisme. Il se servira de la photographie, notamment pour les nus, plutôt que de modèles  qu'il fallait payer plus cher.  Ce réalisme fut jugé trop "précis", voire "grossissant" les détails. 

     

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    Les portes ouvertes de Michiel Schrijver

    Michiel Schrijver sur le blog de yves.brette.biz

     

    L'artiste nous propose un paradis pour chats, eux qui ne supportent pas qu'une porte soit fermée. Michiel Schrijver aime les architectures improbables, et nous invite au voyage.

    "L’univers de Michiel Schrijver n’existe pas mais est pourtant très réaliste. Avec un peu d’imagination, on peut entrer dans les maisons, arpenter les rues et vagabonder d’un tableau à l’autre pour continuer son propre chemin. Son univers peint est celui du désir et chaque tableau est une étape en chemin." loeilduprince.com

    Pour ce thème du Tableau du Samedi,

    "il faut qu'une porte soir ouverte ou fermée"

    comme les chats, j'ai choisi les portes ouvertes, pour ces deux semaines. 

     

     

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    Chez Fragonard,le baiser volé à travers la porte entrouverte

    Le Baiser à la dérobée - Fragonard (1732 - 1806) et  Marguerite Gérard, son élève et belle-sœur

    musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg

    En fait, il y a deux portes ouvertes, et celle de droite montre  un salon où des personnes jouent aux cartes.  Tout le talent de Fragonard est d'offrir une vraie mise en scène : on imagine que la jeune fille s'est échappée du salon pour rendre visite à son amoureux, mais elle reste inquiète d'être découverte. Les portes sont des acteurs majeurs de la scène.

    L'écharpe verte, sans doute le prétexte donné par la jeune femme pour quitter le salon, sert de lien entre les deux scènes, le vert, "la couleur de l’amour naissant, associé au sentiment amoureux, le vert apparaît ainsi comme la couleur de la jeunesse, de l’impatience des corps et des intermittences du cœur, car elle déborde légèrement sur l’arête de la porte de droite, visible en transparence." tiersinclus.fr

     

    Cette scène galante en rappelle une autre, celle du tableau "le verrou" Wikipedia. C'est ce tableau que j'avais initialement retenu, beaucoup plus connu, et à la dimension plus érotique.  Il est devenu le symbole même de la société du XVIIIe siècle, à la fois celle des libertins, et celle des Lumières. La jeune femme ici semble consentante, quoi qu'un peu frileuse, dans le verrou, nous avons plus l'impression d'une situation forcée, l'homme fait barrage et s'apprête à fermer le fameux verrou.

     

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  •  Les liens vers vos articles sur le blog de Lilou ou dans les commentaires

     

    Pour illustrer cette semaine, le thème "nos chères têtes blondes" au terme de mes recherches sur nos petits anges ou les démons, je me suis arrêtée sur les portraits d'enfants d'Helene Schjerfbeck,

    et plutôt qu'une petite fille mélancolique ("girl at the gate", la dernière proposition de cet article,  mon premier choix),  j'ai choisi celle-ci, solaire,

     

     

    Portrait d'un enfant - 1882 arthur.io art

     

    et l'ange convalescent, qui n'a qu'une pauvre petite branche, mais elle semble faire son bonheur.

    the-convalescant-1888 AWARE  

    Archives of Women Artits Research & Exhibitions


    Les joues encore rougies par la fièvre, échevelée, l'enfant est rêveuse devant la petite fleur, qui lui évoque sans doute l'évasion prochaine hors de la chambre. J'aime beaucoup ce tableau lumineux qui a valu à l'artiste un prix à l'exposition universelle de 1889.

     

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    J'ai proposé comme thème pour le tableau du samedi, "nos chères têtes blondes", anges ou démons ?

    J'ai choisi ce tableau d'Hubert Robert qui nous montre un petit garçon qui n'est pas gêné par les règles de la propreté, mais est-il pour autant un petit diable ? Question d'époque et d'éducation, ou de manque d'éducation...                                                   Et vous qu'avez vous trouvé ? voir chez Lilou et en fin d'article,

     

    La lingère - Hubert Robert -1761 - Williamstown, Sterling and Francine Clark Art Institute

    utpictura18.univ-amu.fr

     

    Dans ma recherche des vêtements d'enfant dans le passé (ici), je suis tombée sur ce tableau d'Hubert Robert qui nous montre pourquoi on habillait les petits garçons de robes, si pratiques avant qu'ils soient plus propres, ou plus disciplinés. Mais ce petit chenapan semble faire pipi sur le pauvre chien, ou juste à côté, difficile de bien voir.

    Il était plus facile de laisser les enfants faire ce qu'ils voulaient, plutôt que de se contraindre à les éduquer à la propreté, c'est vrai qu'à l'époque on s'arrangeait avec l'hygiène. 

     

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    Pour cette seconde semaine sur le thème des petits métiers, proposé par Lilou, j'ai choisi celui de bouquiniste des quais de Seine, un métier qui existe toujours et fait l'un des charmes de la ville de Paris, 

    et vous qu'avez vous choisi ? A découvrir en fin d'article

     

    Le bouquiniste trouve le temps long

    Edouard Léon Cortès  (1882 - 1969)

     

    Cet artiste post-impressionniste, a souvent représenté les bouquinistes dans ses nombreuses vues de Paris.  On le sait ce métier fait partie du charme de la ville, notamment à cet endroit d'où l'on voit Notre Dame. J'ai justement choisi ce tableau pour cela, car on la voit encore intacte, avec sa flèche. Et, et le temps gris est si bien rendu que l'on ne peut que plaindre le bouquiniste qui trouve le temps long.

    Que seraient Paris et les quais de Seine sans les bouquinistes ?

    En 2019, Jérôme Callais, président de l'Association culturelle des bouquinistes de Paris, lui-même bouquiniste passionné, lance une campagne qui permet aux « traditions et savoir-faire des bouquinistes des quais » de faire leur entrée au Patrimoine culturel immatériel français (PCI). www.paris.fr

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