• Quelques livres

  •  

     

    Les tourterelles tristes de Jean-Jacques Audubon

    Tourterelle triste, Zenaida macroura, gravure/aquatinte coloriée à la main

    Tiqets.com

     

    Ornithologue célèbre, considéré comme le premier du Nouveau Monde, Audubon a fait carrière aux Etats Unis et il a répertorié et représenté les oiseaux d'Amérique, dont certaines espèces ont aujourd'hui disparu, dans "The Birds of America"

    "À ce jour, il est considéré comme l'une des plus grandes œuvres ornithologiques jamais créées, en partie à cause des œuvres d'art minutieuses d'Audubon et de ses représentations spectaculaires d'oiseaux "

    "En 1810, il rencontre l'ornithologue Alexander Wilson : Audubon forme alors le projet de représenter ces espèces et y travaille à partir de 1820. Il parcourt alors l'ensemble des États-Unis, découvrant au passage vingt-trois espèces d'oiseaux.

    Il en résulte 435 aquarelles, qui ont alors un grand intérêt scientifique, mais sont également remarquées pour leurs qualités artistiques." Wikipedia

    Petit bémol, mais non des moindres pour moi, il abattait  les oiseaux pour mieux pouvoir les dessiner.

    Pour le thème du week end :  La nature renaît, les arbres fleurissent, les insectes butinent, les oiseaux font leurs nids….

    Vos participations sur le blog de Lilou, les Soleils de Lilou

    Lire la suite...


    14 commentaires
  •  

    En parcourant la Toile, je suis tombée sur cette image :

     

    Le Roman de la Momie - Théophile Gautier

    Momie de la chanteuse Tabakhenkhonsou MET

    "Construit à partir de perles tubulaires de faïence enfilées ensemble selon un motif en filet, ce linceul était cousu sur les enveloppes extérieures de la momie de Tabakenkhonsu. Des perles supplémentaires de différentes couleurs ont été intégrées au vêtement à plusieurs endroits : un large col de perles a été ajouté sur le haut, à l'endroit où le vêtement passait par-dessus le cou de la momie ; sur sa poitrine se trouvait un scarabée ailé pour protéger le cœur ; et sur l'abdomen se trouvent les quatre génies « canopes » qui gardaient les viscères."

    Et cela m'a fait penser à un passage du Roman de la Momie :

    Le Roman de la Momie - Théophile Gautier

    Le démaillotage de la momie de Tahoser
    Th. Gautier, Le roman de la momie, avec 42 compositions originales de Alex. Lunois, Paris, 1901, p. 41 - Gallica

     

    « Un lacis d’étroites bandelettes en fine toile de lin, sous lequel s’ébauchaient vaguement les trais de la figure, enveloppait la tête : les baumes dont ils étaient imprégnés avaient coloré ces tissus d’une belle teinte fauve. A partir de la poitrine, un filet de minces tuyaux de verre bleu, semblables à ces cannetilles de jais qui servent à broder les basquines espagnoles, croisait ses mailles réunies à leurs points d’intersection par de petits grains dorés, et s’allongeant jusqu’aux jambes, formait à la morte un suaire de perles digne d’une reine ; les statuettes des quatre dieux de l’Amenti, en or repoussé, brillaient rangées symétriquement au bord supérieur du filet, terminé en bas par une frange d’ornement du goût le plus pur. Entre les figures des dieux funèbres s’allongeait une plaque d’or au-dessus de laquelle un scarabée de lapis-lazuli étendait ses longues ailes dorées. »

     

    "Le Roman de la momie est un roman de Théophile Gautier paru au printemps 1857 en feuilleton dans Le Moniteur universel, puis en volume en 1858 chez Hachette.

    Non loin du Nil, dans la vallée de Biban-el-Molouk, un jeune aristocrate anglais, lord Evandale, et un égyptologue allemand, le docteur Rumphius, découvrent, grâce à l'aide d'un escroc grec dénommé Argyropoulos, une tombe inviolée. Depuis plus de 3 500 ans, nul n'a foulé le sol de la chambre funéraire dans laquelle repose le sarcophage d'un pharaon. Mais quand on ouvre le lourd couvercle de basalte noir, les deux hommes trouvent, à leur grande stupéfaction, la momie parfaitement conservée d'une jeune femme d'une magnifique beauté, appelée Tahoser. Après la découverte de cette momie, le roman raconte l'histoire de cette momie et de ses amours." Wikipedia

    Lire la suite...


    4 commentaires
  •  

    Le site de la BNF, Gallica, nous présente souvent des pépites et en ce moment une édition anglaise des contes des frères Grimm, illustrés par Arthur Rackham (article de Wikipedia), avec ce petit clin d'oeil :

     

    Les contes des frères Grimm illustrés par Arthur Rackham

    "les petites bêtes"  - consulter l'ouvrage : "The fairy tales of the brothers Grimm / illustrated by Arthur Rackham"

    A noter qu'il doit s'agir d'un exemplaire ayant appartenu à l'écrivain Pierre de Régnier, qui n'a pas hésité à signer sur l'une des illustrations.

    Chacun des contes est illustré et j'ai choisi Ashenputtel : nom d'origine de Cendrillon

     

    Les contes des frères Grimm illustrés par Arthur Rackham

     

     

    Lire la suite...


    10 commentaires
  • Je continue à relayer le Tableau du Samedi, le temps que Lady Marianne se remette, pour cette semaine encore,

     

    Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble.
    Et voila.
    Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions,
    deux mots sur le peintre, et on partage

    Pour le thème "en costume traditionnel", j'avais plusieurs pistes, mais rien sur ma région proprement dite, j'ai donc choisi en fonction de mon coup de cœur pour le beau travail d'Estella Canziani ,  "une voyageuse en Savoie à la “Belle Epoque” (1)

    Le tableau du samedi : les costumes de Savoie par Estella Canziani

    Estella Canziani - costume de deuil de Saint Colomban des Villards, c1909(3)  Estella Canziani Boxed Notecards

     

    Fille d'une artiste, Estella Canziani est née à Londres en 1887. Elle était portraitiste, mais a aussi peint des paysages. C'est pour ses récits de voyage qu'elle passe à la postérité, notamment pour ses ouvrages consacrés à la Savoie, régulièrement réédités. (2)

    J'ai découvert son travail sur un site consacré aux bijoux régionaux, et qui en donne un inventaire très complet et très bien fait. (3)

     

    (1) https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie

    (2) BNF

    (3) http://www.bijouxregionaux.fr

     

    *****************************************************************************

    Vos participations... dans l'ordre où je les découvre. 

    Turtel nous emmène en Allemagne

     http://detortuesenaiguilles.eklablog.com/le-tableau-du-samedi-chez-lady-marianne-a175684238

     Monica Breiz en Bretagne 

    http://monica-breiz.eklablog.fr/le-tableau-du-samedi-a176679662

     Mamykool en Alsace

    http://mamykool.eklablog.com/un-peintre-un-tableau-a176442100

     En Bretagne aussi avec Amande Douce

    http://amandedouce.eklablog.com/samedi-le-tableau-du-samedi-robert-micheau-vernez-peintre-breton-a176724666

     Nous partons en Ecosse avec Covix

    http://www.covix-lyon.net/2019/11/

     

    Kimcat propose pour le tableau du samedi :

    http://kimcat1b58.eklablog.com/tableau-du-samedi-chat-devant-une-porte-a175503386

     


    13 commentaires
  • Je voulais citer l'un des tableaux choisis pour illustrer le livre de Laure Adler et Stefan Bollmann:

    "Les femmes qui lisent sont dangereuses"  - Éditeur : Flammarion

    pour le challenge du tableau du samedi pour ce 13 juillet. Il se trouve que cela va dans le même sens que celui choisi par Lady Marianne, qui a choisi elle aussi une fille qui lit, enfin une fille avec un livre, avec une toile de Marie Petiet. Vous pourrez voir pourquoi je fais une différence lorsque vous aurez découvert ce tableau.

    Le tableau que j'ai choisi est celui présenté dans l'introduction par Stefan Bollann :

    "La femme qui lit" Pieter Janssens Elinga

    Femme en train de lire de Pieter Janssens Elinga (1668-1670)

    Je l'ai choisi pour ce qu'en dit Stefan Bollmann :

    « Je suis tombé un jour, à la Alte Pinakothek de Munich, sur un tableau de Pieter Janssens Elinga, natif de Bruges. Tout ce que je savais de ce peintre, c'est qu'il était l'inventeur de ce que l'on appelle les « boites à perspective », très appréciées en Hollande au XVIIe siècle.

    Le tableau sur lequel s'est portée mon attention n'était cependant qu'un panneau un peu assombri au cours des siècles, qui, à première vue, n'avait rien de spectaculaire. Il invitait toutefois le spectateur à parcourir des yeux la pièce qu'il représentait, une pièce bien rangée, inondée de lumière, et dont il émanait une sensation de bien-être. Ce qui, d'emblée, accrochait le regard, était une femme entrain de lire, tournant le dos au spectateur – on pourrait même dire qu'elle tournait le dos à la terre entière. Elle était assise sur une chaise placée sous les hautes fenêtres de la pièce, et elle lisait. »

    Et plus précisément : "elle tournait le dos à la terre entière". Se plonger dans un livre n'est-ce pas justement s'isoler du reste du monde, pour retrouver celui contenu dans le livre ?

    Le livre de Laure Adler, que je suis en train de lire, fait le tour ce tout ce qu'implique la lecture, pour les femmes bien sûr, et on est surpris du nombre d'exemples qu'elle a pu trouver pour éclairer ses propos ; mais pas seulement pour elles... Comme la femme du tableau, que Stefan Bollmann pense être une servante, combien de femmes en effet ont-elles du "voler" un peu de temps pour lire ? Combien de fois a-t-on pu leur dire qu'elles perdaient leur temps ?

     

     


    5 commentaires
  •  

    "Intérieur"  Philippe Delerm - Une plongée poétique dans l'oeuvre du peintre  Wilhelm Hammershøi

     

    J'aime bien découvrir, j'avais donc choisi ce petit opuscule à la Médiathèque de Guilherand et j'ai beaucoup aimé les textes que Philippe Delerm a écrit pour illustrer les peintures intimistes du peintre danois.  Ces histoires imaginées, brodées à partir des tableaux publiés ici en sépia, collent bien à l’atmosphère si particulière de l'artiste.

     

    "Intérieur"  Philippe Delerm - Une plongée poétique dans l'oeuvre du peintre  Wilhelm Hammershøi

     

     

    Comme le hasard fait parfois bien les choses j'ai vu que le musée Jacquemart de Paris propose une rétrospective du maître Danois jusqu'au 22 juillet 2019 :

     

    "Intérieur"  Philippe Delerm - Une plongée poétique dans l'oeuvre du peintre  Wilhelm Hammershøi

    https://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/hammershoi-maitre-peinture-danoise

    « Les tableaux exposés évoquent l’ensemble de l'oeuvre d’Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Peu sociable et taciturne, Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa soeur, son frère, son beaufrère et quelques amis proches. Ses oeuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve souvent de dos, dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre. »

     

     


    2 commentaires
  • L'auteur, Norbert Schneider, a choisi cette période, de la fin du Moyen-Age à celle de la période "classique", comme celle où l'art du portrait se développe, se définit et où le "portrait" commence à se collectionner.

     

    "L'Art du Portrait" « Les plus grandes œuvres européennes - 1420-1670 »

    Jan van Eyck – les  époux Gionanni Arnolfini -Wikipedia

    Ce tableau peint sur bois en 1434 est très représentatif du nouvel engouement pour le portrait de la part de personnes privilégiées qui se font représenter dans une période importante de leur vie, ici leur mariage, ou/et, exposer leur "rang" social, ici deux riches marchands d'origine italienne établis à Bruges. La symbolique joue à plein, et même tout est symbole, de la manière dont elle relève son vêtement, jusqu'au chien en passant par tous les objets présents dans le tableau. 

    Ce ne sont donc plus uniquement les "personnalités" religieuses ou politiques qui sont représentées, mais aussi des particuliers qui désirent laisser une trace de leur réussite. Le désir de ressemblance qui s'insinue correspond à cet individualisme refoulé depuis l’Antiquité. Au Moyen-Age, les "portraits" n'étaient pas forcément peints du vivant de la personne. A Rome ils s’inscrivaient dans la représentation d'une lignée et pouvaient dont être interchangeables.

     

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Promenade dans un jardin du Grand Siècle

     

    Ce petit opus proposé par les éditions de la B.N.F dans la collection "l’œil curieux" nous promène à travers les illustrations du peintre strasbourgeois, Johann Walter et dans le jardin extraordinaire de Jean de Nassau à Idstein.

    S'il était de petite taille, il reflétait pourtant l'engouement de l'époque pour la botanique, la découverte de variétés exotiques. Le peintre, notamment par ses gouaches sur vélin, nous offre des fleurs, des fruits et de très beaux oiseaux.

     

    Plus de détails : Florilège BNF

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique