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Fatale
"Fatale", est un film de Louis Malle. Juliette Binoche est cette femme fatale pour qui Jeremy Irons perd la raison.
Nouvelle Ève, femme vivante, mais libérée et paire comme Lilith, elle ouvre l'urne de Pandore et le savoir anéantit l'homme. L'homme qui n'aime pas se reconnaître en ses faiblesses que la fatalité lui renvoie. Et c'est la chute, la fuite sans fin pour la femme, l'enfermement dans l'enfer.
Eve la blonde, la blanche, n'en finit plus de tenter l'homme :
Lilith la rousse l'ensorcelle par ses sortilèges,
Qu'elle s'appelle Lolita, Loulou,
ou tout simplement Lilith,
c'est bien le même mythe de la femme qui se perd en perdant l'homme.
Quelle femme peut prétendre être deux : l'épouse, la blanche (la pure) et la femme de l'ombre (la tentatrice, la femme serpent) ? 5
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- l'Ève d'Autun – belle effrontée pour une église romane.
- Lilitu – démon femelle Sumérien
Pour le détail des mythes qui enferment l'image de la femme dans un rôle plutôt démoniaque vous pouvez consulter Wikipédia, basique, mais clair sur un sujet qui est loin de l'être. La mode du démoniaque est toujours d'actualité, il vous suffit de taper « Lilith » et vous serez convaincus. - Louise Brooks dans « Loulou » de Pabst
- Jean Seberg dans « Lilith » de Robert Rossen
- La chanteuse française Eve Angeli pensait pouvoir être cette femme là et devait incarner Lilith au cinéma dans le film homonyme de Jacques Beynet. La sortie était prévue en 2009. C'est surtout le démon femelle que l'on retrouve dans les personnages de Lilith de diverses fictions telles Supernatural ou True Blood.
NB ; article repris depuis "Encrer le Monde"
Tags : Antiquité, Héritage médiéval, Légendes, Personnalités, Cinéma, Télévision
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Commentaires
Tu as sans doute raison, car si les habitants sont vigilants et conscients de la richesse de leur ville, les dégradations sont sans doute moins "possibles". Ici à Avignon, je pensais surtout à des statues de niches, classées, qui ont pourtant disparu. Entre autres...
Et l'actualité récente réveille cette notion de la femme fatale qui détourne l'homme ( pauvre victime de l'implacable succube) de ses devoirs et de ses engagements...
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Vaste question que celle que tu poses.
Prudent, je ne me risque pas à contribuer à ton article.
Bonne soirée, @mitié, Marc de Metz.
Merci pour ton commentaire sous le probable classement de Metz au patrimoine mondial de l'Unesco. Tu m'écris que cela ne protège pas une ville d'être massacrée et de subir des évolutions si j'ai bien compris ton commentaire.
Je ne suis pas inquiet pour Metz qui a le souci permanent de la richesse exceptionnelle de son patrimoine.