• L'art et les artistes

    Cette rubrique prendra la suite de mon blog  "Échappées de Lumière"

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    Les violettes de  Paul de Longpré

     

    J'avais choisi ce bouquet pour le vase, notre défi du week end début mars, mais aussi pour la facture très "début XXe", au dessin à la fois précis et évocateur. J'aime beaucoup, même si cela ne révolutionne pas la peinture. 

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    Nature morte avec cardon, francolin, raisins et iris de Felipe Ramírez, Musée du Prado, 1628

    "Il peint principalement des scènes de chasse, du gibier à plumes et des oiseaux morts."Un genre qui a eu du succès dans cette période. "Il peint également peint une nature morte avec Cardoon, Francolin, Grapes and Iris qui se trouve maintenant au Museo del Prado de Madrid et un martyre de Saint-Étienne pour une église à Séville"

     

    "Ses peintures d'histoire sont également très appréciées". Wikipedia

    J'ai choisi ce vase pour répondre au thème de ce début du mois de mars,

    Dans un bouquet, lorsque le vase est mis en valeur.

    Ici, il ne s'agit pas vraiment d'un vase, mais cet objet précieux met en valeur toute la scène. J'ai craqué aussi pour les iris au rendu tellement soyeux. J'ai un peu oublié l'oiseau pendu sur la gauche.

     Vos participations sur le blog de Lilou "les soleils de Lilou"

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  •  Vos participations en fin d'article

    Pour le thème de cette fin février, Lilou nous a proposé la danse, et après des recherches assez rapides, je suis tombée sur ce tableau de Toulouse Lautrec,

     

    La danseuse espagnole - Henri de Toulouse Lautrec

    La danseuse espagnole, 1888 - Collection privée  Meisterdrucke

    Est-ce sa robe jaune vaporeuse qui m'a séduite ? Sa posture ? La composition du tableau avec cette diagonale et l'opposition de la danseuse claire et le foncé des feuillages ? Le public présent, mais seulement évoqué ? Tout cela sans doute, et qui a fait que j'ai renoncé aux choix antérieurs. 

    Les danseuses espagnoles étaient vues comme exotiques à son époque, mais je trouve que celle-ci ne l'est pas tant que cela, espagnole. Elle est plutôt toutes les danseuses, y compris celles de l'Opéra. Toulouse Lautrec savait charmer et, par ses compositions, attirer l’œil.  Ses œuvres, pourtant bien ancrées dans son époque, sont intemporelles car empreintes d'un grand humanisme. J'ai une tendresse particulière pour son travail depuis que j'ai visité son beau musée à Albi.

     

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    Toujours sur le thème du couple, St Valentin prochaine oblige, que Lilou nous a proposé, j'ai choisi cette semaine un couple sulfureux peint par Munch,

     

    Edvard Munch « Le Vampire » 1895 Oslo, Munchmuseet

    exposition au Musée d'Orsay de 2023 elisabethitti.fr

    Comme beaucoup d’œuvres du peintre norvégien, celle-ci est très expressive. Artiste très prolifique, qui  a peint pendant une soixantaine d'années, son œuvre, complexe,  reste pourtant largement méconnue, masquée par la célébrité du "Cri".

     

    Ici Munch se serait inspiré de la femme de l’écrivain polonais Stanislaw Przybyszewski.

    "Cette femme aux cheveux roux qui aimait la vie, rire, était une grande buveuse d’absinthe et qui selon les témoins de l’époque, était très belle, avait de nombreux prétendants –dont Munch. On a dit d’elle qu’elle rendait les hommes fous par sa beauté, son rire et sa cruauté. Elle fut une grande inspiration pour Munch. L’œuvre « Le Vampire » faisait partie d’une série de dessins, pastels et peintures sur le thème de l’émotion. Munch développa ce thème et donna aux œuvres issues de ce cycle, le titre de « La Frise de la Vie »."  lailaseshat2.canalblog.com

     

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  •  Vos participations en fin d'article

     

    Lilou nous a proposé comme thème pour cette fin de semaine : les couples, avec un dessin poétique de Peynet. 

    Bien sûr, j'ai pensé tout de suite au couple formé par deux humains et je suis tombée sur ce tableau :

     

    Gerard Ter Borch the Younger (1617 - 1681) Visite du Prétendant, vers 1658  Washington

    "Dans ce tableau, un élégant gentleman s’incline gracieusement en entrant dans la pièce. Une jeune femme vêtue d’une belle robe en satin avec une veste rouge orangé se lève pour le saluer tandis qu’une autre femme joue du théorbe, une sorte de luth, à table. Derrière eux, un homme se réchauffe les mains devant la cheminée. Les vêtements, les instruments, l'imposante cheminée et le papier peint doré témoignent de la prospérité des personnages. Ter Borch s'est concentré sur l'interaction psychologique entre le prétendant et la femme debout, qui communiquent par des regards et des gestes." National Galery

    En ce temps là, et dans les milieux aisés, se faire la cour n'était pas chose aisée, et comme ici, les amoureux étaient souvent empruntés, rarement seuls. Ter Borch était notamment réputé pour sa manière de rendre les tissus satinés, comme celui de la robe de la jeune femme. Peintre hollandais, il a parcouru l'Europe avant de revenir s'installer dans son pays. Il a, entre autres, influencé  Vermeer, qui, tout comme lui, a souvent peint des scènes d'intérieur.  Wikipedia

    J'adhère à l'analyse d'Amande qui a un œil aiguisé d'artiste, il semble bien que la dame au premier plan soit la mère et que la future épousée soit la jeune fille au théorbe. 

     

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    Le voile qui ne cache rien du tout

    Détail du "Printemps" de Botticelli : Zéphyr saisissant la nymphe Chloris portant un voile transparent et Flora dans sa robe à fleurs -  meisterdrucke

      Pour illustrer le thème de la transparence, j'ai voulu rester dans le voile qui a si bien inspiré les artistes, et après avoir bien hésité, j'ai gardé mon idée première avec les voiles de Botticelli qui ne cachent rien de l'anatomie de ses belles nymphes, pas plus que celles des trois grâces, qui elles aussi, ont inspiré de nombreux artistes.

     

    Le voile qui ne cache rien du tout

    Détail des trois Grâces - Musée des offices - Wikipedia

    Commandée par Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis, dit Laurent le Magnifique, l'œuvre illustre un épisode des Métamorphoses d'Ovide et met en scène une allégorie de la saison de la renaissance à travers des figures empruntées à la mythologie gréco-romaine et à la religion chrétienne.  vanityfair

    A noter que les voiles ne cachent rien, mais les bras si.

    Et voilà, je me suis fais plaisir une fois de plus en parlant de l'un des mes artistes préférés, et vous, qui avez vous sollicité pour évoquer la transparence en peinture ?  Vos propositions sur le blog de Lilou, les Soleils de Lilou

     

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     Vos participations à "Le week-end, un thème, un tableau", sur le blog de Lilou, les Soleils de Lilou

     

     

    Les anges - baptême du Christ   instantartistique

    réalisé entre 1448 et 1450, panneau d'un triptyque, conservé à la National Gallery de Londres.

    Exécuté en tempera sur bois de 167 × 116 cm, il est peint sur un enduit lisse et est constitué de deux larges planches de peuplier au veinage vertical

     

    Lorsque j'ai lancé l'idée de ce thème, la couleur et les peintres, je pensais à l'évolution de la couleur à travers la peinture, comment les découvertes scientifiques avaient influencé la peinture et l'utilisation de la couleur.  Avec Pierro della Francesca, peintre majeur du Quattrocento la peinture en effet a déjà évolué en raison de découvertes comme la perspective,  et l'arrivée de la peinture à l'huile, adaptée par les flamands.  Et Pierro della Francesca, tout autant connu comme mathématicien, architecte, que peintre, géométrise ses personnages, défini chacun par une couleur, Il  est passé par étapes de la peinture à la tempera, à l'huile. 

    Il l'utilisait souvent pour diluer beaucoup ses couleurs qui en sont devenues d'une grande délicatesse, d'une grande luminosité,  qualifiées d'atmosphériques par un article de "Géo", comme si Pierre della Francesca avait capturé l'essence des pigments, piégés dans un liant qui se fait plus volatile, moins mat, pour en faire ressortir la lumière.

     

     

    Madonna di Senigallia, oil on panel - around 1474

    Galleria Nazionale delle Marche, Urbino  - travelingintuscany.

     

     Comme ses contemporains, il a continué à utiliser la tempera, quelquefois en même temps que l'huile. Le dernier exemple montre bien à quel point l'huile a apporté cette luminosité si particulière. Encore faut-il se méfier de l'état de conservation des œuvres, surtout lorsqu'il s'agit de fresques.

     

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    Pour débuter l'année d'un thème, un tableau , j'ai proposé :

    les peintres et la couleur.

    Vos propositions sont à suivre sur le blog de Lilou 

    En effet, la couleur est au cœur de la recherche des peintres, la couleur fait vivre la lumière, dessine les paysages, les personnages, donne la profondeur, la vie au tableau. Cela ne s'est pas fait d'un coup, nous sommes allés de découvertes en découvertes, mais toujours, trois couleurs, ont été l'essence : les couleurs primaires,

    le bleu, le rouge et le jaune,

    seules ou mélangées, elles ont constitué la base de la palette et elles peuvent être chaudes et froides aussi, comme le démontra Goethe. Forts de ce constat, les expressionnistes ont fait des couleurs des instruments exprimant l'opposition, la force, le mouvement, comme dans ce tableau de  Franz Marc :

     

    Franz Marc, quand la couleur se fait dynamique

    Formes combattantes Kämpfende Formen- 1914 Collection de peintures de l'État de Bavière

     

    1914, le début de la grande guerre à laquelle Franz Marc participe et où il perdra la vie, en 1916, près de Verdun.

    Il est l'un des principaux représentants de ce mouvement artistique, l’expressionnisme allemand, et utilise la couleur en violents contrastes.

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