Une œuvre contemporaine du Musée de Troyes et derrière la cathédrale

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American Gothic de Grant Wood - 1930 - Wikipedia

"Le tableau montre un paysan debout à côté de sa fille célibataire (*) devant une maison en bois. La façon dont les personnages sont peints, au premier plan de manière frontale, évoque un style de photographie propre à l'Amérique du XIXe siècle. Le peintre a toujours vu son tableau tout d'abord comme réaliste, alors qu'il lui a été reproché de présenter les paysans américains de manière caricaturale." Wikipedia

 

Il semblerait que des symboles se cachent dans ce réalisme,

pausecafein.fr

 

D'après cet article la broche représenterait Perséphone, déesse associée au retour de la végétation lors du printemps dans la mesure où chaque année, elle passe huit mois sur Terre, puis quatre (l'hiver, sans végétation) dans le royaume souterrain avec Hadès. Lui-même serait personnifié par le trident qui apparait  sur la chemise de l'homme. Alors, vrai ou faux ?

J'ai trouvé là l'occasion de montrer ce tableau célèbre, dans lequel chaque détail a son importance.D'autres symboliques ont été mentionnées, voir l'article de Wikipedia.

 (*) à voir : "Il recrute sa sœur Nan (1899-1990) comme modèle de la femme, et L'homme est inspiré du dentiste de Wood, le docteur Byron McKeeby" - toujours dans cet article.

 Les participations de cette semaine :

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Lilou nous a proposé de présenter un bouquet de fleurs pour le tableau du samedi de février, une belle idée car nous avons vraiment besoin de voir des fleurs en ce mois d'hiver.

Une fois n'est pas coutume, je présente une œuvre de  Van Gogh car j'aime beaucoup ses bouquets moins connus que ses iris et ses tournesols. Il avait vraiment le don de rendre les fleurs vivantes. Je ne veux pas vous faire offense en présentant l'un des peintres des plus connus et reconnus. Je vous propose une vidéo si vous désirez retrouver son parcours,

Vincent van Gogh, son parcours et ses oeuvres

 

Pour le tableau du samedi

En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.

Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà ! 

Une avalanche de fleurs en liens sur la page suivante :

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Cunot Amiet - Moonlit Landscape - 1904

 

 Pour ce tout premier Tableau du samedi de 2022, je voulais débuter l'année avec un peintre que j'ai découvert grâce à ce challenge en 2021 : Cunot Amiet  (peintre suisse, 1868 - 1961) - Wikiart

J'ai choisi ce paysage de clair de lune, pour la vision du peintre qui fait éclater le ciel comme autant d’œufs de glace, un phénomène naturel, et qui symbolise pour moi le dérèglement climatique, devenu notre présent et notre avenir. 

Et pour présenter mes vœux j'ai choisi une

photographie de la crue du Rhône,  retravaillée

dans les bleus,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Car j'ai choisi la toile de Cunot Amiet aussi pour ses bleus, ce sont ses bleus que j'avais mis en avant pour illustrer cette couleur :

Les bleus de Cuno Amiet

 

Alors pour le passage à la nouvelle année je voudrais rester dans le bleu,  couleur apaisante s'il en est, en espérant que nous continuerons à nous retrouver autour du Tableau du Samedi qui permet de si belles découvertes.

 

Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila. Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions,deux mots sur le peintre, et on partage,  en souvenir de Lady Marianne

Merci à toutes celles et tous ceux qui participent, ou ont participé au Tableau du Samedi à travers la blogosphère et les diverses plateformes,

Amande Douce  James Abbott McNeill Whistler

Annie du Chemin

Chimère Écarlate

CovixLyon Japonaises jouant au Hanetsuki

Jazzy 

Kimkat  Karl Reichert

Lilou Soleil

Ma Plume de Fée dans Paris

Marie des Vignes

Mireille des Arts

Monica-Breiz Berthe Morisot

Pulsatilla  Picasso et Martin Johnson Heade

Tortue Désiré Georges Herman

Zazarambette Stéphane Ruais

 

 

Et à Lilou qui a pris avec moi le relai de Lady Marianne

Impossible pour moi de ne pas évoquer la Tarasque à laquelle j'ai déjà consacré plusieurs articles sur mon blog "historique" (voir en fin d'article).

Je parle ici de la tarasque de la légende de Sainte Marthe. Ce n'est pas le Drac de Beaucaire, monstre des eaux pouvant prendre l'apparence humaine ; ou la Coulobre de Fontaine de Vaucluse, vaincue par Saint Véran. A noter que nos fleuves et rivières étaient fort mal fréquentés dans le passé. Elle a encore moins à voir avec la Tarasque de Noves du musée lapidaire d'Avignon qui est plus apparentée aux lions qu'aux dragons, et s'inscrit dans les rites funéraires du passage et du culte des ancêtres

 

 

Anonyme - Sainte Marthe et la tarasque, Jacques de Voragine,Legenda aurea—BnF ms. français 242, ch. 1402 Pinterest

J'ai choisi cette illustration car elle nous montre la Tarasque telle qu'elle était imaginée au Moyen Age : moitié animal / moitié poisson. Puis la représentation change pour parvenir chez Mistral un monstre à mufle de lion et recouvert d'écailles. (Frédéric Mistral "Poème du Rhône", chant VI, en 1893).

La Tarasque est liée à la légende provençale de Marthe de Béthanie :  Marthe, venue en barque avec son frère Lazare, Marie sa sœur, et d'autres compagnons de Palestine jusqu'au Saintes Maries de la Mer, commença à évangéliser les peuples en remontant le Rhône. Le bruit de ses miracles vint aux oreilles des hommes terrorisés par la Tarasque, qui la supplient de les en délivrer.

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Dans le panel large et varié des

Animaux fantastiques et autres créatures improbables

j'ai choisi la mignonnerie avec le Vivet doré tout droit sorti de l'univers magique d’Harry Potter :

 

illustration d'Olivia LomenechGill  pour l'ouvrage de J.K. Rowling "Animaux fantastiques"  Voir ici

Olivia Lomenech Gill a su retrouver l'ambiance de l'univers médiéval pour peindre ce petit oiseau imaginaire. Mais il y a plus, on peut voir, au musée du Quiddictch une tapisserie du XIIe siècle qui raconte une chasse au vivet doré,

 

https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki

"Selon Le Quidditch à travers les âges, cette tapisserie date du XIIe siècle et comporte plusieurs parties. Dans la première partie, certains chasseurs sont équipés de filets, d'autres utilisent des baguettes magiques, d'autres encore essaient d'attraper l'oiseau à mains nues. Une des scènes représentées montre que le vivet était souvent écrasé par le chasseur. Dans la dernière partie, le sorcier qui a réussi à capturer un vivet se voit remettre un sac d'or."

Un grand bravo à J.K. Rowling qui a su créer un univers cohérent qui permet à des générations d'enfants de rêver. Merci aussi à Olivia Lomenech Gill qui a su si bien représenter ces animaux fantastiques.

http://www.oliviagill.com/

 

 

 

 Pour le tableau du samedi :

En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.

Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà ! 

 

 

Toutes les participations sur le blog de Lilou : Lilou Soleil

 

Nous entrons dans le dernier mois de l'année, et dans l'hiver, depuis hier il a même neigé, et pour cette quinzaine j'ai eu envie de parler un peu d'imaginaire. Je vous propose donc :

 

 

Animaux fantastiques et autres créatures improbables

 

Je me suis inspirée du titre d'un article sur un blog :

https://doltopamartsplast.overblog.com/animaux-fantastiques-monstres-et-autres-cr%C3%A9atures-improbables

Et ce ne sont pas forcément des êtres de cauchemar. Enfin, si j'ai choisi une enluminure, ce n'est pas un hasard, le Moyen Age nous offre un beau panel de créatures improbables. 

 

 

 

Comme une suite donnée au Tableau du samedi sur ce thème (ICI et ICI) de la Nature dans les œuvres de l'Antiquité, j'ajoute ces deux représentations assez extraordinaires que j'ai pu admirer hier au musée gallo-romain de Saint Romain en Gal :

 

 

à gauche détail d'une fresque, oiseaux et iris, et à droite détail de la mosaïque représentant Orphée.

Originales par leurs couleurs. Rappel dans la mosaïque, les couleurs qui flashent sont en verre coloré. 

https://musee-site.rhone.fr/