• Impossible pour moi de ne pas évoquer la Tarasque à laquelle j'ai déjà consacré plusieurs articles sur mon blog "historique" (voir en fin d'article).

    Je parle ici de la tarasque de la légende de Sainte Marthe. Ce n'est pas le Drac de Beaucaire, monstre des eaux pouvant prendre l'apparence humaine ; ou la Coulobre de Fontaine de Vaucluse, vaincue par Saint Véran. A noter que nos fleuves et rivières étaient fort mal fréquentés dans le passé. Elle a encore moins à voir avec la Tarasque de Noves du musée lapidaire d'Avignon qui est plus apparentée aux lions qu'aux dragons, et s'inscrit dans les rites funéraires du passage et du culte des ancêtres

     

     

    La tarasque et autres bêtes faramines.

    Anonyme - Sainte Marthe et la tarasque, Jacques de Voragine,Legenda aurea—BnF ms. français 242, ch. 1402 Pinterest

    J'ai choisi cette illustration car elle nous montre la Tarasque telle qu'elle était imaginée au Moyen Age : moitié animal / moitié poisson. Puis la représentation change pour parvenir chez Mistral un monstre à mufle de lion et recouvert d'écailles. (Frédéric Mistral "Poème du Rhône", chant VI, en 1893).

    La Tarasque est liée à la légende provençale de Marthe de Béthanie :  Marthe, venue en barque avec son frère Lazare, Marie sa sœur, et d'autres compagnons de Palestine jusqu'au Saintes Maries de la Mer, commença à évangéliser les peuples en remontant le Rhône. Le bruit de ses miracles vint aux oreilles des hommes terrorisés par la Tarasque, qui la supplient de les en délivrer.

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    Annonce d'une exposition déjà annulée il y a un an pour cause de second confinement, mais qui a pu trouver place à la Médiathèque de Saint Peray au mois d'octobre :

     

    Les membres du collectif PHOTO726 (Regroupement de plusieurs clubs photo ,  MJC du Grand Charran, le Foyer culturel de Fontlauzier, de Valence et l'atelier photo de la MJC de Guilherand.) proposent une exposition sur le thème "DUO/Dualité" à partir de lundi 13 décembre. Vous pourrez voir des séries supplémentaires, dans un espace plus vaste, ainsi que les sculptures de Sophie Quiblier.

    Après un an de réflexion sur ce sujet "Dualité", nous avions décidé de l'élargir à "duos" qui offrait une vraie ouverture.

    J'ai tout de suite opté pour la dualité de l'eau et de la glace, dualité d'une substance qui offre plusieurs états, dont celui liquide et l'autre solide sous forme de glace, pouvant être présente sous les deux formes en même temps. J'avais fait beaucoup de clichés lors des grandes glaciations ( ^^) de 2010 et 2012 à Avignon, puis celle de la fontaine de Valence, prise dans la glace plusieurs fois depuis 2014.

    Un exemple que je n'ai pas retenu pour l'exposition :

     

    dans le jardin des Doms à Avignon, l'eau coule toujours du bec du cygne.

     
    Rendez-vous dès lundi après-midi, et à partir de 18h30 pour un vernissage sous le signe des gestes barrières, et jusqu’au dimanche 19 décembre, tous les après-midi, et samedi toute la journée, salle des Clercs à Valence 

     


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  • Dans le panel large et varié des

    Animaux fantastiques et autres créatures improbables

    j'ai choisi la mignonnerie avec le Vivet doré tout droit sorti de l'univers magique d’Harry Potter :

     

    Le vivet doré

    illustration d'Olivia LomenechGill  pour l'ouvrage de J.K. Rowling "Animaux fantastiques"  Voir ici

    Olivia Lomenech Gill a su retrouver l'ambiance de l'univers médiéval pour peindre ce petit oiseau imaginaire. Mais il y a plus, on peut voir, au musée du Quiddictch une tapisserie du XIIe siècle qui raconte une chasse au vivet doré,

     

    Le vivet doré

    https://harrypotter.fandom.com/fr/wiki

    "Selon Le Quidditch à travers les âges, cette tapisserie date du XIIe siècle et comporte plusieurs parties. Dans la première partie, certains chasseurs sont équipés de filets, d'autres utilisent des baguettes magiques, d'autres encore essaient d'attraper l'oiseau à mains nues. Une des scènes représentées montre que le vivet était souvent écrasé par le chasseur. Dans la dernière partie, le sorcier qui a réussi à capturer un vivet se voit remettre un sac d'or."

    Un grand bravo à J.K. Rowling qui a su créer un univers cohérent qui permet à des générations d'enfants de rêver. Merci aussi à Olivia Lomenech Gill qui a su si bien représenter ces animaux fantastiques.

    http://www.oliviagill.com/

     

     

     Le vivet doré

     Pour le tableau du samedi :

    En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.

    Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà ! 

     

     

    Toutes les participations sur le blog de Lilou : Lilou Soleil

     


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    Jour de marché

     

    Valence, un samedi matin comme un autre, après le marché.

     

    Jour de marché

    Pour le clic clac du vendredi avec Tortue sur son blog

    Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine..

     

     


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  • Nous entrons dans le dernier mois de l'année, et dans l'hiver, depuis hier il a même neigé, et pour cette quinzaine j'ai eu envie de parler un peu d'imaginaire. Je vous propose donc :

     

    Le tableau du samedi : le thème pour le mois de décembre

     

    Animaux fantastiques et autres créatures improbables

     

    Je me suis inspirée du titre d'un article sur un blog :

    https://doltopamartsplast.overblog.com/animaux-fantastiques-monstres-et-autres-cr%C3%A9atures-improbables

    Et ce ne sont pas forcément des êtres de cauchemar. Enfin, si j'ai choisi une enluminure, ce n'est pas un hasard, le Moyen Age nous offre un beau panel de créatures improbables. 

     

     


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    Martin Drölling, Intérieur de cuisine, 1815 - Musée du Louvre  pour le voir mieux Beaux Arts

     

    Cette scène d'intérieur qui se passe dans une cuisine, n'a rien pour retenir notre attention lorsque nous visitions ce musée si riche en peintures. On peut se demander simplement pourquoi ces femmes sont installées dans une cuisine pas trop bien rangée et pas vraiment confortable. Là dessus je n'aurais pas la réponse. Mais pour ce qui est de l’intérêt de cette toile et pourquoi l'on parle encore d'elle aujourd'hui, ce ne sont pas pour les bonnes raisons.

    En effet, nous sommes ici à la fin de l'Empire, on peut reconnaître la période post révolutionnaire à la tenue des femmes. Et le peintre a utilisé, cela semble confirmé, des pigments fabriqués avec les restes organiques, et pas des moindres, ceux de membres de la famille royale.

    "L’histoire est même attestée par de nombreux documents conservés aux Archives nationales (pièces cotées 03 623). On y lit comment, en 1793, l’architecte Louis-François Petit-Radel est chargé, dans la tourmente de la Révolution française, de disperser les quarante-cinq cœurs de princes et de princesses de la maison de France et des rois Louis XIII et Louis XIV. Pour accomplir sa tâche, l’architecte a vendu les restes funèbres à des peintres amis, tel Martin Drölling, qui en a acheté une douzaine…" Beaux Arts

    J'ai piqué l'idée du titre à celui de l'article qui se nomme "Pourquoi cet innocent intérieur cache une histoire… gore". C'est ainsi que ce tableau a pris une dimension historique. Nous, dans notre XXIe siècle où tout a été bousculé, nous demandons ce que ces pigments pouvaient bien apporter à la peinture elle-même ? Ce serait oublier que l'on utilise encore le fameux « mummie », mais sous forme d'"une chimie d’oxyde de fer, de carbonate de calcium et de kaolin. Garantie sans fantômes !"

     nuancier brun mummie

    A l'origine fabriqué avec des momies broyées, on les utilisait aussi en pharmacopée, ces pigments ont la cote à partir du XVIe siècle. Mais l'histoire ne dit pas si ils étaient fabriqués à partir du bitume ou des momies elles-mêmes.

    "Histoire du pigment brun de momie" Marielle Brie

    Pour en revenir au tableau de Drölling, il en est autrement puisque nous avons la confirmation qu'il peut contenir des restes infimes de princes royaux et des rois Louis XIII et Louis XIV.

     

    Pour le tableau du samedi 

    En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.

    Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà ! 

     et j'ai respecté le thème suggéré par Lilou : "scènes quotidiennes"

     

     Les participations sur ce thème, très inspirant :

    Amande Douce

    Annie du Chemin

    CovixLyon

    Jazzy

    Kimkat

    Lilou Soleil

    Marie des Vignes 

    Mireille29

    Monica-Breiz

    Pulsatilla

    Tortue

    Zazarambette

     

     

     Au fil des publications, et c'est un peu comme un jeu de piste. Donc si j'ai oublié quelqu'un ou quelqu'une, merci de me le signaler.

     

     


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    Le petit coin à la mode gallo-romaine

    Toujours à Saint Romain en Gal, un espace  qui est à la fois  en l'état et reconstitué, les latrines

    On imagine bien, à la fois le luxe de l'endroit, du marbre, des fresques, et la convivialité du lieu où l'on pouvait papoter  en groupe. En plus, ce que l'on ne voit pas de prime abord, c'est l'ingénieux système de circulation de l'eau qui permettait à la fois de se nettoyer (à l'aide de bâtons avec des éponges, et les rigoles aux pieds) et d'évacuer les eaux salies. Sous les sièges, et là ce sont les esclaves qui assurent la propreté. 

    Et ces messieurs/dames (non, ils ne venaient pas aux mêmes heures) de profiter des bienfaits des thermes et des terrains de sport attenants. Ils savaient vivre nos ancêtres, enfin si vous venez d'un milieu aisé sarcastic

     

     

    Le petit coin à la mode gallo-romaine Pour le clic clac du vendredi avec Tortue sur son blog

    Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine...

     

     


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