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Pour la première quinzaine d'octobre je vous propose à nouveau de chercher
la petite bête
Hugo l'asticot - dans le monde d'Antoon Krings
et pour Martine :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoon_Krings
J'avais déjà proposé le thème, mais il avait cédé la place à l'orientalisme. J'espère qu'il vous inspirera.
A samedi.
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Pour illustrer le thème du paysage dans l'Antiquité j'avais choisi des fresques étrusques représentant des danseurs entourés d'arbres et d'oiseaux. Je me suis dit que je pouvais chercher encore, et j'ai bien fait. Ce matin je suis tombée sur les fresques d'Akrotiri dans l’ile de Santorin.
fresque du printemps
C'est la fresque dite de la procession nautique qui a attiré mon attention :
On y voit nettement des paysages représentés.
Ces fresques sont particulièrement bien conservées, bien que très anciennes (-1650 et -1500). Elles étaient en effet "protégées" par les cendres de l'éruption de Santorin du IIe millénaire. Les fragments retrouvés ont été transportés au musée d'Athènes pour reconstitution et surtout conservation dans de bonnes conditions.
la rivière
Ces fresques exceptionnelles découvertes en 1972 montrent l'île de Santorin avant l'éruption et elles sont précieuses pour l'étude des paysages, mais aussi des navires de l'époque. Il n'a pas été établi de manière certaine de quel évènement il pouvait s'agir. Dans certaines salles, des lieux de culte ont été mis à jour, ainsi que la figure d'une prêtresse.
Les fresques d'Akrotiri sur Wikipedia
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En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Vos participations cette semaine - c'était compliqué car les exemples sont rares,
plusieurs d'entre vous ont choisi la très belle fresque de la villa de Livia,
Jazzy a choisi une mosaïque
d'autres ont choisi les paysages antiques dans la peinture classique
Kimkat nous emmène en Orient
Lilou Soleil en pause
Pulsatilla panne d'internet
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Souvenir d'une exposition à Valence :
Le photographe Emmanuel Georges exposait son travail autour du lien, celui en jonc qui permet à la vigne de pousser, en hauteur, le temps d'une saison. Ici, sur une fenêtre de la salle Jeanne De Flandreysy, l'affiche qui reprend une photo qui montre tous les joncs tels qu'ils arrivent dans le vignoble - un vignoble de Tain l'Hermitage.
Pour voir son travail sur le lien :
https://georgesemmanuel.fr/portfolios/
Pour le Clic Clac du vendredi avec Tortue sur son blog :
Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine...
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J'avais déjà parlé de la tombe de Nebanon et de ses peintures, ici, à propos du chat :
Cette scène de chasse représente un marais, ses papyrus, et ses animaux. British Museum
Lilou nous a proposé de voyager dans les paysages de l'Antiquité. Alors oui, difficile de parler de paysage chez les Égyptiens de l'Antiquité, mais d'éléments qui le composent, ceux qui font partie de l'univers de la vie quotidienne. Et des éléments chargés de symboles comme les arbres ou le lotus et certains animaux.
"Bienveillants sur la terre, les arbres le sont également dans l’Au-Delà. Ils sont à la fois un havre de paix pour les défunts et un lieu d’apparition privilégié de certaines divinités dont Osiris, Rê, Nout et Hathor." Egyptologica *
Ce qui frappe aussi c'est la manière de représenter l'espace, en le mettant à plat. La perspective ne sera inventée que bien plus tard. Nous avons aussi comme un inventaire, tant des espèces d'arbres, que des animaux, représentés avec la plus grande précision.
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Pour le "tableau du samedi",
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Vos participations :
Kimkat Retour sur l'orientalisme
Monica-Breiz L'Antiquité vue depuis l'époque classique
Zazarambette L'Antiquité vue depuis le XIXe siècle
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Le bassin des nénuphars au Parc Jouvet de Valence
Pour le clic clac du vendredi avec Tortue sur son blog,
Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine...
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Pour ma participation au thème de l'orientalisme proposé par Lilou, je voulais évoquer le lien entre les Impressionnistes et l'art japonnais. Et, j'ai découvert par le biais d'une note sur une exposition ayant eu lieu à Marseille, "Merveilles de l'Orientalisme", les œuvres d'Yvonne Kleiss.
La fontaine - Gouache - sur Artnet J'ai grand besoin de bleu en ce moment
Nous sommes loin ici d'un Orient fantasmé, mais bien dans l'univers du vécu. En effet Yvonne Kleiss est née en Kabylie et connait bien les lieux, les hommes et les femmes qui y vivent.
Fille du peintre Édouard Herzig, elle fait ses études à Alger. En 1913 son père s'installe à Paris pour que ses filles puissent y poursuivre leurs études artistiques. Elle reviendra en Algérie en 1918
Elle devient en 1933 l'épouse de Hans Kleiss, autre peintre orientaliste, et son nom d'artiste lui sera associé. Elle s'installe au Maroc en 1952, avant de revenir en métropole. Wikipedia
Elle peint beaucoup de portraits, témoignant ainsi d'une réalité, même si elle est vue par une occidentale. L'Algérie alors est encore "française".
les paons - j'ajoute cette huile que j'aime beaucoup. - artnet
Pour le tableau du samedi :
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Vos participations cette semaine : un large choix de peintres orientalistes
Kimkat a choisi un chat de Le Nain
Zazarambette en vacance du tableau du samedi.
Pour la fin du mois de septembre et le 2 octobre, Lilou nous propose de voyager :
dans les paysages de l'Antiquité.
lire ICI
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Bel effet graphique pour ces gilets en train de sécher.
Pour le clic clac du vendredi,
Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine..
Avec Tortue sur son blog,
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Lilou nous a proposé comme thématique pour le mois de septembre, l'art oriental - ou orientalisme
Le développement des moyens de transport permit à certains artistes de voyager en Afrique du Nord ou au Proche-Orient. Il en résulta un courant littéraire et pictural. Dans le domaine pictural, il s’agit d’une thématique particulière de l’académisme : la représentation est extrêmement soignée et se veut réaliste, même s’il s’agit parfois d’une réalité fantasmée. Ce courant sera surtout représenté par des artistes français et britanniques issus par conséquent des principales puissances coloniales de l’époque.
Si j'avais pensé en premier aux odalisques des harems, c'est la figure de Salammbô qui s'est vite imposée. Et j'ai trouvé la représentation que je préfère sur le blog d'une amie,
Carl Strathmann - huile et autres matériaux sur toile 1895- In Echo de mon grenier
Carl Strathmann (Karl Strathmann), né le 11 septembre 1866 à Düsseldorf, mort le 29 juillet 1939 à Munich, est un peintre, graveur et illustrateur allemand.Nombre d’œuvres de Carl Strathmann reprennent les thèmes des symbolistes tels que ceux de la femme fatale,de l'érotisme. Wikipedia
Le grand serpent noir enroulé autour de Salammbô endormie semble sur le point de la réveiller d'un baiser, tel le prince charmant de la Belle au bois dormant. Il s'agit du passage du livre de Flaubert, où, pour sauver son python noir qui dépérit, Salammbô va chercher le voile de Tanit chez Mâtho, sous sa tente, en le séduisant. Ensuite elle se livre à une danse sensuelle avec le serpent.
Salammbô est en effet un personnage totalement fantasmé par Flaubert, qui après Mme Bovary écrit la grande fresque historico-orientaliste dont il rêvait. Pour cadre, il choisit Carthage, la rivale de Rome, et se rend en Tunisie pour fixer le décor de son roman. Il se documente aussi auprès d'archéologues et dans la littérature antique. Après Emma Bovary, il choisit une femme fatale, mystérieuse et initiée aux cultes secrets et liée au destin de Carthage, fille d'Hamilcar (inspiré lui d'un personnage historique). Au IIIe siècle avant notre ère, pendant la première guerre punique, les mercenaires se révoltent emmenés par Mâtho le Syrien qui assiègent la ville. Sur cette trame, en partie historique, Flaubert livre une histoire d'amour sulfureuse, enrobée par tout le mystère d'une civilisation encore mal connue. Le roman connaîtra un succès immédiat et fixera une mythologie de l'Orient antique.
La figure de Salammbô sera reprise par les peintres, les illustrateurs,Alfons Mucha, Salammbô, l'incantation - 1896, lithographie et Philippe Druillet en 1980- trilogie en BD
elle va rejoindre toutes ces incarnations de la beauté fatale qui ont tant fait rêver les hommes de cette société puritaine du XIXe siècle occidental, dans un Orient où tout semble permis.
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En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Interruption pour cause de Forum des Associations... A ce soir !
Lilou a bien voulu mettre en lien vos participations, et vous pouvez suivre ceux dans les commentaires.
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