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Acrylique 24x32
D'après une photographie déjà ancienne.
Pierrelongue et son église si caractéristique, voir ici sur Wikipedia
2 commentaires -
L'auteur, Norbert Schneider, a choisi cette période, de la fin du Moyen-Age à celle de la période "classique", comme celle où l'art du portrait se développe, se définit et où le "portrait" commence à se collectionner.
Jan van Eyck – les époux Gionanni Arnolfini -Wikipedia
Ce tableau peint sur bois en 1434 est très représentatif du nouvel engouement pour le portrait de la part de personnes privilégiées qui se font représenter dans une période importante de leur vie, ici leur mariage, ou/et, exposer leur "rang" social, ici deux riches marchands d'origine italienne établis à Bruges. La symbolique joue à plein, et même tout est symbole, de la manière dont elle relève son vêtement, jusqu'au chien en passant par tous les objets présents dans le tableau.
Ce ne sont donc plus uniquement les "personnalités" religieuses ou politiques qui sont représentées, mais aussi des particuliers qui désirent laisser une trace de leur réussite. Le désir de ressemblance qui s'insinue correspond à cet individualisme refoulé depuis l’Antiquité. Au Moyen-Age, les "portraits" n'étaient pas forcément peints du vivant de la personne. A Rome ils s’inscrivaient dans la représentation d'une lignée et pouvaient dont être interchangeables.
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