• Poésie - littérature

    Poésie - littérature

     

     

    Contrairement à toutes les illustrations de ce blog, certaines reproductions ne peuvent être agrandies par un clic de souris.

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    Hommage à Sayat Nova par le sculpteur Toros

    Centre du Patrimoine Arménien - Valence - sa petite sœur se trouve à Erevan

    Pour ce clic clac du vendredi j'ai tenu à avoir une pensée pour le peuple arménien qui ne cesse d'être voué aux gémonies, harcelé par ses prédateurs, poussé à l'exil et à l'extinction. Le génocide du siècle dernier a poussé les rescapés sur les routes de l'exil et beaucoup se sont réfugiés en France, à Valence en particulier, là où ils ont trouvé travail et asile.

    Toros, lui-même fils de l'exil, s'est fixé dans la Drôme et s'est consacré à la sculpture et tout au long de sa carrière il n'a cessé de rendre hommage à son peuple qui a résisté au massacre grâce à la diaspora et conservé son âme. 

    Il a célébré ici le grand poète Sayat Nova    Esprits nomades

    "J’ai dit mon mal et mes soucis

    à tous les vents, au monde entier,

    À l’occident et à l’orient,

    et à mon roi et à mon peuple

    Que puis-je donc faire un geste de plus,

    faut-il mourir devant ton seuil ? " (Sayat-Nova)

     

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    Je reprends ma chronique consacrée au Trobar,  pour être tombée (*)  sur le nom d'une rue de Romans sur Isère,

    la rue Folquet de Romans

    "Entre la rue Pêcherie et la rue de l’Ecosserie, se trouve la rue Folquet dénommée ainsi en souvenir de Folquet de Romans, né dans cette ville vers 1168."

    Romans historique

     

    Folquet de Romans

     

    représentation et vida de Folquet de Romans dans un manuscrit conservé à la BNF - portail.biblissima.fr

     

    Sa vie est connue donc. Né à Romans, dans le Viennois à l'époque. Il fut d'abord jongleur et se produisit dans la région avant de connaître une renommée par delà les montagnes, jusqu'en Italie

    "Cité comme témoin dans des chartes des comtes de Provence en 1233
    Fréquente les cours de :
    Boniface I de Montferrat (vers 1150-1207), Guillaume VI de Montferrat (1170-1225),
    Margrave Ottone del Carretto (1165-1231),
    Empereur Frederic II (1194-1250),
    Guillaume ou Conrad de Malaspina
    Et peut-être : Raimon Bérenger de Provence, Blacatz"

    avecgildef.forumpro.fr

    Le site énumère aussi ses œuvres connues 

    Le site "Romans historique" consacre aussi un article à  Bieiris de Romans, aussi prénommée Beatritz ou Béatrice, et qui était une trobairitz de la première moitié du XIIIe siècle

     

    Folquet et Bieiris un troubadour et une trobaïritz nés à Romans sur Isère

    Romans historique - ces illustres inconnus de Romans   Jean-Yves Baxter

    "Son nom indique qu’elle était originaire de Romans mais on ne sait rien de sa vie malgré que son œuvre ait été beaucoup étudiée."

     

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    Au XVe siècle l'amour courtois a vécu ses plus belles heures et s'il n'est plus l'apanage des chevaliers, il en devient plus prosaïque et se fait plus empressé auprès des belles dames.

     

    Boccaccio, Livre des cleres et nobles femmes, BnF, MS Français 12420, fol93r, c. 1401  (*)

    cottesimple.com/

    Christine de Pisan est ici comparée à la courtisane grecque Léonce, pour avoir critiqué Jean de Meung. 

    "L'époque de Christine de Pisan sonne la fin de la littérature courtoise, lorsque Jean de Meung reprend le Roman de la Rose, nous sommes loin de Guillaume de Lorris, dernier vrai représentant de cette tradition courtoise. Le ton est plus désenchanté, dogmatique. Fini le temps où la femme était la Dame, symbole de la perfection et de toutes les aspirations les plus nobles." Dits de Fardoise

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     Lorsque les amoureux se font plus pressants ou la fin de l'amour courtois

    Pour le tableau du samedi sur le thème de l'amour courtois :

     

    Le samedi, on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble.

    Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà! 

     

    Vos participations cette semaine :

    Amande Douce  : John Everett Millais et Florence Eleanor Fortescue Brickdale

    CovixLyon  :  Utamaro Kitagawa

    Jazzy  :  Tristan et Yseult de Salvador Dali

    Kimkat  : Lovecats  Mary Stubberfield

    Lilou Soleil  :  La balançoire auteur  inconnu

    Marie des Vignes - couple, auteur inconnu

    Monica-Breiz  : Walter Crane - la belle Dame sans merci

    Pulsatilla  ???

    Tortue  :  Auguste Toulmouche "Le baiser"

    Zazarambette  : « La Belle Dame sans Merci » de Sir Francis Bernard Dicksee

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    Le chevalier et sa belle - Codex Manesse

    Miniature extraite du Codex Manesse (début du XIVe siècle), illustrant l'amour courtois. L'amant Robin utilise symboliquement une arbalète pour envoyer un message d'amour à sa dame. (Université de Heidelberg.) Wikimedia

     

    Ce n'est pas un hasard si les miniatures du Codex Manesse illustrent très souvent l'amour courtois, car il s'agit du plus grand recueil de poèmes illustrés, connus, du Minnesang allemand, héritier de la poésie initiée par les Troubadours dès le XIe siècle, qui a essaimé ensuite chez les Trouvères puis les Minnesinger allemands. On y retrouve le chevalier et sa belle, l'amour inaccessible (l'amour de loin),  le fin'amor, comme le chantait Raimbaut de Vaqueiras  (ICI)

     Le chevalier et sa belle - Codex Manesse

    Wikipedia

    Un autre poème, en musique sur Youtube ... par un groupe japonnais !

     

    Le codex Manesse ( Wikipedia ) et ses belles illustrations (Wikimedia)  

    Amande nous présente celle qui illustre le mieux l'amour courtois et la plus utilisée (il n'y a pas de hasard), qui montre le chasseur piégé par l'amour.

    Lilou, ce mois ci nous a entraîné sur la piste de l'amour courtois pour le Tableau du samedi.

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    Lilou nous propose pour ce début du mois  de novembre un thème réjouissant :

    "Après toute cette débauche de Nus, il faut bien se rafraîchir les idées et je vous propose

    « l’amour courtois.  »

    Thème pour les samedi 5 novembre et 12 novembre."

     

     

    L'amour courtois : le thème de novembre pour le T.D.S.

    Le livre du Cœur d'amour épris, manuscrit français du 15ème siècle (source Gallica)

    diacritiques.blogspot.com

     

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  • « Miroir

    Je ne crois pas avoir de fascination particulière à mon image. Le plus difficile, au contraire, est probablement de l'accepter. C'est étrange, avec ces appareils qui permettent de stocker si facilement des autoportraits, la curiosité qu'on peut en prendre, mais je les efface tout aussi vite : on voit surtout le vieillissement. »

    François Bon - Autobiographie des objets - Ed.Deuil 2012

     

     

     

    "Miroir" François Bon

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je ressens cette impression devant le miroir,

    je ne m'y reconnais pas mais j'y lis le temps qui passe.

    Ici ma sœur avait disparu depuis un an,

    est-ce que je cherchais son reflet à côté du mien ?

     

     


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  • La légende arthurienne venue du Pays de Galles et connue depuis l' Historia Regum Britanniae que Geoffroy de Monmouth écrit en 1133, a été diffusée dans tout le monde médiéval, y compris le "midi" de la France actuelle.

    Les troubadours et la légende arthurienne

    Arthur et Guenièvre Wikipedia

    Mon but ici n'est pas d'évoquer la légende arthurienne, dont le succès ne s'est pas démenti depuis, et connaît de nos jours un regain d'intérêt, mais de souligner que ce ne sont pas les seuls poètes en langue d’Oïl qui ont évoqué le cycle arthurien.

     

    La riche "matière de Bretagne" était connue partout et notamment en Occitanie (bien que cette notion ne reflète pas la réalité du XIIe siècle), les allusions sont nombreuses dit Henri-Irénée Marrou dans son ouvrage sur les Troubadours. Il cite notamment Cercamon et particulièrement Rigaud de Barbezieux.

     

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  • Ce vers de Sapphô de Mytilène sert de titre à un ouvrage édité par "Poésie Gallimard" et que je viens de lire en édition de poche, emprunté à la médiathèque de Guilherand :

     

    "Quelqu'un plus tard se souviendra de nous" -  Poésies de femmes

     

     

    Poésies de femmes, et non poésie féminine, si tant est que ce concept existe comme le dit la préface. Il s'agit d'une « anthologie des quinze femmes poètes publiées » dans cette collection. Poèmes d'amour pour la plupart,  même si les femmes poètes n'ont pas limité là leur création, sans doute l'ont-elle mieux chanté ?

    L'ouvrage ne se veut pas non plus exhaustif, beaucoup de femmes n'y figurent pas. Par exemple la Comtesse de Die, une Trobairitz parmi tant d'autres, ou encore Christine de Pisan ; pour n'évoquer que le Moyen-Âge.

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