-
Le regard des statues - 3 - et celui des photographes.
Je le disais dans mon article précédant, dans ce parcours impressionniste, le regard du photographe, la publication peuvent tout changer et mettre le focus sur le regard. Je n'ai choisi que trois exemples,
l'orante de Tell Asmar - musée National d'Irak
Wikimedia redit.com eixdelmon.com
Ici, le jeu avec la lumière change tout, pas assez, trop et là où il le faut pour faire ressortir une expression.
Deuxième exemple avec le regard ombrageux du David de Michel Ange,
Angle de prise de vue, cadrage, jeu avec l'éclairage aussi, et tout change.
Autre sculpture connue, l'ange de Staglieno
mais pourquoi sont-elles si sales ces statues ?
En plus du choix de l'angle de vue, s'ajoute l'art du photographe et un soyeux noir et blanc.
Pour les photographes amateurs, comme moi, ce n'est pas facile de pouvoir jouer sur la lumière, l'angle de prise de vue, lors de la visite de musées ou de monuments, mais il est possible de tenter de tirer le meilleur profit possible de l'ambiance proposée.
Tags : Antiquité, d'un musée l'autre, Italie, Mésopotamie, Personnalités, Photographie, Sculpture
-
Commentaires
L'orante me fait l'effet d'être ahurie, sidérée mais je ne trouve pas vraiment de vie ou d'expression dans ce regard immense.
Par contre tant David et l'Ange, c'est bluffant. Une explosion de sentiments, de vie. On ne s'y trompe pas.
Bonne journée Fardoise
-
Mercredi 14 Septembre 2022 à 11:59
-
Ajouter un commentaire
La statue irakienne me fait penser...aux "Martiens" ! C'est très étonnant et un peu effrayant. je ne connaissais pas du tout.
Cet article est très intéressant. Comme quoi le photographe ne se contente pas de faire cli-clac, son choix de la lumière et du point de vue sont très personnels.
Le David de Michel-Ange me fait toujours de l'effet, j'avais 20 ans quand je l'ai admiré in situ aux côtés de mon amoureux devenu mon mari un peu plus tard. C'est un beau souvenir.
Je ne connaissais pas l'Ange de Staglieno il est vraiment très beau.
Mes recherches pour cette série d'articles m'a confortée dans cette constatation : le regard du photographe, tout autant que la lumière, font vivre les sculptures. Bien que simple amateure, je photographie depuis longtemps, assez pour savoir quelle importance a la lumière (la photographie lui doit son nom), et l'angle de vue, il ne faut pas hésiter à tourner autour du sujet.
Au départ je ne voulais consacrer mon article qu'aux adorants de Tell Asmar, qui m'ont frappée il y a déjà longtemps, et pour en avoir vu un à Paris dans une grande exposition sur l'écriture. Mais j'ai élargi et cela m'a permis de découvrir cet ange du au sculpteur Monteverde, bien dans le goût du XIXe siècle, période que j'ai appris à apprécier. Pour le David, je n'en ai vu que des répliques, hélas, mais le souvenir que tu en as est particulièrement beau.