• Le regard des statues - 3 - et celui des photographes.

     

    Je le disais dans mon article précédant, dans ce parcours impressionniste, le regard du photographe, la publication peuvent tout changer et mettre le focus sur le regard.  Je n'ai choisi que trois exemples,

     

    Le regard des statues - 3 - et celui des photographes.

    l'orante de Tell Asmar - musée National d'Irak

    Wikimedia                                         redit.com                                     eixdelmon.com

     

    Ici, le jeu avec la lumière change tout, pas assez, trop et là où il le faut pour faire ressortir une expression. 

     

     Deuxième exemple avec le regard ombrageux du David de Michel Ange,

     

    Le regard des statues - 3 - et celui des photographes.

    Wikipedia                                                                         Pinterest

     

    Angle de prise de vue, cadrage, jeu avec l'éclairage aussi, et tout change.

    Autre sculpture connue, l'ange de Staglieno

    mais pourquoi sont-elles si sales ces statues ?

     

    Le regard des statues - 3 - et celui des photographes.

    Tripadvisor                                                     arthur.io

     

    En plus du choix de l'angle de vue, s'ajoute l'art du photographe et un soyeux noir et blanc.

    Pour les photographes amateurs, comme moi, ce n'est pas facile de pouvoir jouer sur la lumière, l'angle de prise de vue,  lors de la visite de musées ou de monuments, mais il est possible de tenter de tirer le meilleur profit possible de l'ambiance proposée.

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 13 Septembre 2022 à 19:26

    La statue irakienne me fait penser...aux "Martiens" ! C'est très étonnant et un peu effrayant. je ne connaissais pas du tout.

    Cet article est très intéressant. Comme quoi le photographe ne se contente pas de faire cli-clac, son choix de la lumière et du point de vue sont très personnels.

    Le David de Michel-Ange me fait toujours de l'effet, j'avais 20 ans quand je l'ai admiré in situ aux côtés de mon amoureux devenu mon mari un peu plus tard. C'est un beau souvenir.

    Je ne connaissais pas l'Ange de Staglieno il est vraiment très beau.

     

      • Mercredi 14 Septembre 2022 à 09:34

        Mes recherches pour cette série d'articles m'a confortée dans cette constatation : le regard du photographe, tout autant que la lumière, font vivre les sculptures. Bien que simple amateure, je photographie depuis longtemps, assez pour savoir quelle importance a la lumière (la photographie lui doit son nom), et l'angle de vue, il ne faut pas hésiter à tourner autour du sujet.

        Au départ je ne voulais consacrer mon article qu'aux adorants de Tell Asmar, qui m'ont frappée il y a déjà longtemps, et pour en avoir vu un à Paris dans une grande exposition sur l'écriture. Mais j'ai élargi et cela m'a permis de découvrir cet ange du au sculpteur Monteverde, bien dans le goût du XIXe siècle, période que j'ai appris à apprécier. Pour le David, je n'en ai vu que des répliques, hélas, mais le souvenir que tu en as est particulièrement beau.

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    2
    Mercredi 14 Septembre 2022 à 11:26

    L'orante me fait l'effet d'être ahurie, sidérée mais je ne trouve pas vraiment de vie ou d'expression dans ce regard immense. 

    Par contre tant David et l'Ange,  c'est bluffant. Une explosion de sentiments, de vie. On ne s'y trompe pas. 

    Bonne journée Fardoise 

      • Mercredi 14 Septembre 2022 à 11:59

        Pour les orants, le mot sidération est bien celui qui convient et ce que ce regard veut signifier.

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