• J'avais choisi (*) de parler de l'adaptation du roman de Mary Webb, Precious Bane, que Claude Santelli avait fait en 1968, pour évoquer la disparition de Pierre Vaneck le 31 janvier 2010.

     

    Sarn - adaptation de Claude Santelli

    Claude Santelli filme lui-même les reflets de l'eau, reflets dont ne se contentait pas Prue (excellente Dominique Labourier), elle qui tentait de voir derrière... Tous les acteurs de ce téléfilm étaient formidables, il suffit de se reporter à la distribution pour s'en convaincre, ICI

    Pierre Vaneck y était Kester, le tisserand, personnage atypique lui aussi dans cette Angleterre rurale du XIXe siècle.

     

    Une vidéo de l'INA, http://www.ina.fr/video/CPF86637741

     

    J'avais pu aussi le voir sur scène, au festival d'Avignon, notamment dans Hamlet, mais le souvenir plus personnel que je garde de ce grand acteur se mêle au décès de ma sœur. J'ai croisé Pierre Vaneck dans le hall de l'aéroport d'Avignon alors que je partais pour Londres, en sachant déjà qu'elle était perdue. J'ai failli lui demander quelque chose, un mot, une pensée pour elle, je n'ai pas osé. C'est cette image de lui que je garde, même si elle n'efface pas celle de l'acteur.

     

    (*)sur mon blog supprimé "Encrer le Monde"


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  • Variations pour voeux 2015

    Déclinaisons autour de la Quadrata

    Gros bémol : mes photos, je ne parviens pas à reproduire mes réalisations...


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  • Attente

     

    Longtemps j'ai attendu

    Guettant par la fenêtre

    L'ombre de ta venue

    Mais la rue est déserte

    Le bruit entendu

    Trompant une inutile alerte

    N'est pas celui de tes pas

     

    Sculpture Marie-José Dumon

    Texte Fardoise 2008 pour mon ancien blog "Encrer le Monde"


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  • De saison

    Ce n'est pas de moi, mais d'un sage...

    Sur mes cartes de  vœux, avec :

    De saison

    lettrines inspirées par les manuscrits cisterciens, voir l'article ici


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  • Douleur


    Œuvre du sculpteur Félix Devaux  (Le Thor 1873 - Avignon 1921)

    Cimetière  Saint-Véran  Avignon - Tombeau de la famille Gros

     

    La douleur, celle que nous partageons tous après ce 7 janvier 2015, je l'ai trouvée représentée dans les cimetières que j'ai beaucoup fréquentés ces dernières années, et où l'on trouve aussi la sérénité qui permet de surmonter la première douleur.

     

    Douleur

    Cimetière de Carpentras

    Alors oui, nous devons surmonter la douleur, ne pas céder à la colère, trouver la force d'en rire encore, mais surtout résister à la haine et à l'amalgame.

     


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  •  

    2015

     


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  • Quand écrire devient un luxe

     

    Au moment des cartes de vœux, la Poste annonce une augmentation historique de ses tarifs :

    • plus dix centimes pour le tarif prioritaire, qui passe de 0.66 à 0.76 €
    • plus  7 centimes pour la lettre verte qui passe de 0.61 à 0.68 € et pour le tarif lent qui passe de 0.59 à 0.66 €

    La raison invoquée : compenser la baisse d'activité. Pas certain que ce soit comme cela que l'on va inciter les gens à écrire d'avantage...

    Pour mémoire lorsqu'on est passé l'euro, le timbre tarif prioritaire affichait 0.46 euros, soit 3.02FF. Aujourd'hui il nous faudrait payer 4.99 F, près de cinq francs... 

    Pour ma part j'utilise surtout le tarif vert, qui  privilégie  le choix d'un autre mode d'acheminement, par voie terrestre et non par avion. En prévision de tous les courriers que je vais de voir envoyer pour notifier mon changement d'adresse, mais aussi des cartes de vœux, j'ai fait le plein de timbres.

    A cause de mon déménagement j'ai du aussi envoyer bon nombre de recommandés, je n'ai pas fait le total, mais cela doit avoisiner les cinquante euros.  Alors, oui,  j'ai un peu la nostalgie de la Poste lorsqu'elle était un vrai service public.

     


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  • Le 26 décembre 2004, lorsque le grand tsunami se déchaîna sur l'océan indien je lisais un recueil de nouvelles de Nadine Gordimer, "Pillage".

     

    Ecrire le tsunami - Nadine Gordimer

    C'est le titre de la première des nouvelles, en voici des extraits :

    «Il y eut en notre temps un tremblement de terre mais le plus puissant jamais enregistré depuis que l'invention de l'échelle de Richter nous permet de mesurer les signaux apocalyptiques.

    Il fit basculer un plateau continental. Ces tremblements provoquent souvent des raz de marée ; ce colosse fit l'inverse, il avala l'océan en une grande aspiration. Le niveau le plus secret de notre monde nous fut révélé : les bateaux échoués au fond de la mer, des façades de maisons... Un regard ébahi courut entre ces choses ; les habitants qui avaient fui leurs maisons effondrées pour les collines maritimes se précipitèrent vers le fond. A la place du fracas et des mugissements qui les avaient terrifiés régnait un pur silence. La salive de la mer scintillait entre les objets... 

    Les gens s'empressèrent de prendre, prendre, prendre... Ils avaient réduit le silence en miette en s'interpellant et dans leurs cris comme ceux des goélands absents, ils n'entendirent pas au loin croître un bruit comme un grand vent. Et la mer ressurgit et les engloutit pour les ajouter ses trésors."

    Cette grande dame,  femme de lettres sud-africaine, prix Nobel de littérature en 1991, nous a quittés en juillet dernier. Elle avait publié ce recueil en 2003 sous le titre original de "Loot". 


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