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Initiale d'après les manuscrits de Citeaux, et texte en caroline.
Il ne s'agit là que d'un "essai" dans lequel j'ai un peu bouleversé le texte, et que je n'ai pas concrétisé par une composition définitive.
Premiers vers de l'estampie composée par Raimbaut de Vaqueyras :
"Kalenda maia
Ni fueills de faia
Ni chans d'auzell ni flors de glaia
Non es qe'm plaia,
Pros dona gaia,
Tro q'un isnell messagie aia
Del vostre bell cors, qi.m retraia
Plaze novell q'amors m'atraia
E jaia
E. me traia
Vas vos, donna veraia
E chaia
De plaia
'L gelos anz qe.m n'estraia."
"Ni le premier jour de mai,
ni la feuille du hêtre,
ni le chant des oiseaux, ni la fleur de glaïeul
ne sauraient me réjouir.
Dame noble et joyeuse,
tant que je ne verrai pas venir, de la part de votre gente personne un messager rapide
qui me dépeigne plaisir nouveau qu'Amour et Joie m'apporteront,
tant que je ne me rendrai pas auprès de vous, Dame sincère
et que le Jaloux ne sera pas tombé sous les coups,
avant que je ne vous quitte."
Et plus :
Texte et traduction proposés par Suzanne Trompette dans son ouvrage :
« A propos de Raimbaut de Vaqueiras » – Image Concept 84370 Bédarrides – 1999
et sur www.trobar.org, site qui propose des traductions... en anglais.
Article sur Raimbaut de Vaqueyras sur mon autre blog : http://fardoise.eklablog.com/raimbaut-de-vaqueiras-a115156214
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Autre technique que j'ai essayée et beaucoup aimé pratiquer et diversifier, le crochetage de perles.
Perles et fil nylon, ici de la même couleur que les perles. Simple : on enfile toutes les perles, puis on crochète le fil nylon en laissant des boucles libres entre les perles.
Ici de simples rocailles en sautoir,
mélange doré autour d'une perle centrale.
Les combinaisons sont multiples.
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Ce vers de Sapphô de Mytilène sert de titre à un ouvrage édité par "Poésie Gallimard" et que je viens de lire en édition de poche, emprunté à la médiathèque de Guilherand :
Poésies de femmes, et non poésie féminine, si tant est que ce concept existe comme le dit la préface. Il s'agit d'une « anthologie des quinze femmes poètes publiées » dans cette collection. Poèmes d'amour pour la plupart, même si les femmes poètes n'ont pas limité là leur création, sans doute l'ont-elle mieux chanté ?
L'ouvrage ne se veut pas non plus exhaustif, beaucoup de femmes n'y figurent pas. Par exemple la Comtesse de Die, une Trobairitz parmi tant d'autres, ou encore Christine de Pisan ; pour n'évoquer que le Moyen-Âge.
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En exemple : Boucles d'oreilles en taille réelle, cliquer sur l'image pour agrandir, agates (si ma mémoire est bonne )au centre et autour rocailles japonaises.
Pendentif en cours d'élaboration, cela permet de bien voir les fils, très fins, que l'on passe à l'aiguille, elle aussi très fine, à travers les perles. Aux rocailles japonaises s'ajoutent un cabochon central ainsi que des facettes et des toupies en cristal, de très petite taille :
Le pendentif terminé :
à peu près en taille réelle.
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Ce petit opus proposé par les éditions de la B.N.F dans la collection "l’œil curieux" nous promène à travers les illustrations du peintre strasbourgeois, Johann Walter et dans le jardin extraordinaire de Jean de Nassau à Idstein.
S'il était de petite taille, il reflétait pourtant l'engouement de l'époque pour la botanique, la découverte de variétés exotiques. Le peintre, notamment par ses gouaches sur vélin, nous offre des fleurs, des fruits et de très beaux oiseaux.
Plus de détails : Florilège BNF
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Le château musée de Tournon propose une rétrospective de l’œuvre de Marcel Gimond, enfant du pays, à travers des sculptures, dessins et photographies qui déroulent la carrière de l'artiste depuis les œuvres de jeunesse.
Si l'influence de ses deux principaux maîtres, Aristide Maillol et Auguste Renoir est perceptible, au fil de ces visages, il est évident que Marcel Gimond a cherché tout au long de sa carrière à fixer ce qu'il y avait de profondeur d'âme dans ses modèles, avec une légèreté empreinte de gravité, qui s'échappe des sourires discrets et des regards qui ne nous fixent pas et pourtant nous interpellent.
Pour lui : « Ne faire que des têtes », c'est essayer de fixer « ce qu'il y a d'éternel dans chaque visage. » Exergue de l'exposition ICI
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Feuilles d'automne, lavées car ramassées par terre, puis mises à sécher entre des journaux, à plat. Ensuite elles sont dorées, assemblées et décorées avec des rubans, et autres, selon le goût et les disponibilités.
Il est intéressant de ramasser une grande variété de feuilles. J'ai la chance d'avoir des voisins qui ont un ginkgo dans leur jardin.
Une coquille d'escargot dorée ou des pommes de pin... il est possible aussi d'utiliser des éléments naturels.
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