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Le tableau du samedi cette semaine c'est encore sur le thème de la femme, modèle ou artiste avec les participations de:
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Lavinia Fontana et Sofonisba Anguissola ont toutes deux ont été rapprochées dans une exposition au musée du Prado de Madrid :
"Sofonisba Anguissola et Lavinia Fontana. Histoire de deux femmes peintres"
injustement oubliées de l'histoire de la peinture.
Deux femmes, deux destins différents mais totalement voués à la peinture.
"Lavinia Fontana est l'unique enfant de Prospero Fontana peintre de la contre-réforme très en vogue auprès des papes. Lavinia Fontana se forme dans l'atelier de son père, où elle rencontre les artistes et les mécènes de la ville.
À 25 ans, en 1577, Lavinia Fontana épouse un peintre mineur Gian Paolo Zappi d'Imola, qui arrête sa carrière pour devenir son assistant. Après son père, son mari lui trouve ses commanditaires, diffuse et vend ses œuvres. Elle meurt à Rome à 62 ans en 1614, entourée de trois enfants survivants sur les onze qu'elle a mis au monde". Wikipedia
Sofonisba Anguissola est née vers 1532, à Crémone, dans une famille de petite noblesse.
"Elle a été l'une des premières femmes peintres à atteindre, de son vivant, les sommets de la scène artistique européenne. Arrivée en 1559 à la cour d'Espagne de Philippe II, dame d'honneur d'Elisabeth de Valois, professeur de la reine et peintre officiel de la cour jusqu'en 1573, elle peint de nombreux portraits dont ceux du roi, d'Elisabeth de Valois, d'Anne d'Autriche, du poète de Cremone Giovanni Battista Caselli.
Elle a toujours pratiqué son art comme une activité noble, sans jamais travailler sur commission. Dans le milieu dont elle est issue et dans les cours qu'elle fréquente, elle ne peint pas pour vivre, mais elle reçoit, en contrepartie de ses talents et de ses œuvres, protection, rentes, avantages et cadeaux adaptés à son statut : pièces d'étoffe, objets de valeur, bijoux. "Wikipedia
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Meurtrière du mur d'enceinte du Palais de Papes d'Avignon
Pour le clic clac du vendredi chez Turtle :
Le Clic Clac , c'est une photo publiée le vendredi pourvu qu'elle soit rigolote, insolite, amusante, poétique, anodine...
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Une "huile" déjà ancienne que j'avais peinte à la manière de Jean-Henri Lartigue
C'était une demande... mais pour quelqu'un qui ne m'imposait pas de sujet
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John Everett Millais (1829–1896), Ophelia, vers 1851 (détail), image Wikimedia Commons
Cette représentation d'Ophélie est comme prophétique du destin tragique d'Elizabeth Siddal, dite « Lizzie », qui se suicidera comme l’héroïne de Shakespeare, à l'age de 32 ans.
"Elizabeth Siddal, dite « Lizzie », naît à Londres le 25 juillet 1829. Elle développe un amour de la poésie très jeune, après avoir découvert un poème d'Alfred Tennyson sur un morceau de journal qui avait été utilisé pour envelopper une motte de beurre. C’est cette découverte qui la poussera à écrire ses propres poèmes.
Elle se fait remarquer par l'artiste britannique Walter Howell Deverell, qui s’empresse de relater sa rencontre avec la jeune femme à ses collègues préraphaélites Dante Gabriel Rossetti et William Holman Hunt."
citation de barnebys.fr/ "La tragique histoire d’Elizabeth Siddal, premier modèle du monde de l’art"
Lors des séances de pose pour le portrait d'Ophélie, dans une eau devenue glacée, elle contracte une pneumonie qu'elle soignera avec du laudanum. C'est cette même drogue qui l'aidera à se suicider au cours de sa grossesse. Elle avait lié son destin à celui du peintre Rossetti qui a laissé de très beaux portraits d'elle,
Une silhouette élancée, des traits fins, de longs cheveux roux… elle avait tout pour devenir l'égérie des peintres préraphaélites, un courant artistique que j'aime beaucoup et qui a promu un retour aux idéaux de la pré-Renaissance, aux tonalités claires, vives et chantantes des grands maîtres d'autrefois.
Lorsque j'ai proposé le thème pour le tableau du samedi :
La femme en peinture, modèle ou artiste ?
je n'avais pas encore trouvé ce sujet, et j'ai eu l'heureuse surprise de tomber sur cet article qui me donne l'occasion de citer l'un de mes tableaux préféré, cette Ophélie noyée. Et le destin de cette femme m'a beaucoup émue.
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedi, pour voir quels sont les autres choix, rendez-vous sur le blog de Lilou.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila.
Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions,
deux mots sur le peintre, et on partage.et ici, car il semble que Lilou est en voyage... : Amande,Cendrine, Chimère Ecarlate, Covix, kimkat, Monica Breiz, Turtle
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... et le 8 aussi...
Pour les deux semaines à venir je propose un thème à double entrée,
La femme en peinture, modèle ou artiste ?
Ici, avec Botticelli elle est modèle, et le gif la déforme pour poser la question "bien en chair ou maigre?"
Rendez-vous samedi sur le blog de Lilou pour savoir ce que vous avez choisi, entre la femme, éternelle modèle, ou la femme artiste... Ou peut-être les deux, la femme peinte par une autre femme ?
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« Miroir
Je ne crois pas avoir de fascination particulière à mon image. Le plus difficile, au contraire, est probablement de l'accepter. C'est étrange, avec ces appareils qui permettent de stocker si facilement des autoportraits, la curiosité qu'on peut en prendre, mais je les efface tout aussi vite : on voit surtout le vieillissement. »
François Bon - Autobiographie des objets - Ed.Deuil 2012
Je ressens cette impression devant le miroir,
je ne m'y reconnais pas mais j'y lis le temps qui passe.
Ici ma sœur avait disparu depuis un an,
est-ce que je cherchais son reflet à côté du mien ?
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Lucie LLong ski alpin
Pour illustrer le "tableau du samedi" sur le thème des sports de glisse, j'ai choisi cette artiste contemporaine, qui s'est fait une spécialité de représenter le mouvement. Ici la couleur vient encore accentuer l'impression.
"Lucie LLONG,créatrice, artiste peintre et plasticienne est diplômée en arts plastiques de la Sorbonne à Paris. Voyages, couleurs et rencontres, voilà 3 notions qui ont influencé son travail artistique." https://luciellong.com/
Le samedi, en souvenir de Lady Marianne, on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila.
Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions, deux mots sur le peintre, et on partage.Sur le blog de Lilou
Au départ, mon choix s'était porté sur une oeuvre de Jean Béraud, peintre du Paris de la "Belle Époque" qui représente des femmes patinant... Mais finalement j'ai opté pour un peintre contemporain, car ils sont trop souvent absents du "tableau du samedi".
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