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Par Fardoise le 28 Septembre 2019 à 15:28
Épisode de la vie de Saint François : l'exorcisme de la ville d'Arezzo.
A la fin du XIIIe siècle, Giotto, peintre et architecte, réintroduit l'architecture, les villes et les paysages dans ses peintures. C'est LE précurseur. On note déjà une volonté de retranscrire la perspective et la réalité de la ville.
"À l’image codifiée d’un monde dématérialisé succède la représentation vraisemblable d’un monde soumis aux contingences terrestres."
"La ville est ceinte de murs surmontés de tours qui protègent l’homme médiéval de ses innombrables peurs. L’espace extérieur à la ville est un espace dangereux, habité par les démons et les forces du mal. Ici, Giotto représente seulement les édifices civils de la ville, avec en face, une église aux dimensions gigantesques qui témoigne de la sainteté des deux personnages. La porte délimite le passage de la ville à la campagne. Son aspect a une grande importance et des sculpteurs, des peintres, des maîtres verriers participent à sa construction. Elle est souvent décorée d’images augurales et commémoratives. Les remparts, reconstruits surtout au XIIIe siècle, deviennent le symbole de la puissance de la cité."
Monica breiz sur le blog de Lady Marianne
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Par Fardoise le 15 Septembre 2019 à 11:07
Pour le thème des vendanges proposé cette semaine par Lady Marianne pour le "Tableau du Samedi", je choisis de participer avec une représentation du "Dieu" de la Vigne, du Vin et de tout ce qui s'y rapporte , Bacchus,
Le Jeune Bacchus malade (Bacchino malato en italien) est un tableau exécuté par Caravage, daté entre 15931 et 15942, conservé à Rome dans la galerie Borghèse. Il s'agit d'une des toutes premières œuvres répertoriées du peintre lombard. Wikipedia
N'ayant pu participer dans les temps, comme la semaine dernière, j'ai choisi la facilité plutôt que l'originalité, mais je n'ai pas opté pour la représentation la plus connue de Bacchus par Le Caravage.
Outre le goût pour les jeunes garçons qu'il affiche dans son œuvre, on retrouve ici ce qui caractérise sa "patte" : le choix du clair obscur, les éléments pris à la Nature... Il s'agit d'un autoportrait en fait, et la couleur cireuse du portrait pourrait être due à une restauration malencontreuse, mais tout de même, on sait qu'à l'époque l'artiste était malade et sortait d'un séjour à l'hôpital - dixit Wikipedia.
Le challenge du "Tableau du samedi" cette semaine :
Choix de Zaza Rambette : vigne-vendanges - sur le blog de Lady Marianne
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Par Fardoise le 8 Septembre 2019 à 11:12
TOM SIERAK http://www.tomsierak.com/
"Partners In Crime"
On pourrait aussi appeler ce tableau "pris la main dans le sac", ou plutôt sur le pot à biscuits. D'un artiste contemporain américain dans le style hyperréaliste.
Ma participation au "tableau du samedi"... même si je poste cet article... dimanche
chez Lady Marianne sur son blog, un thème que j'avais proposé, c'est pourquoi je tenais à participer tout de même.
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Par Fardoise le 31 Août 2019 à 14:16
Il est encore temps de faire un petit détour par le verger avec Sir James Guthrie :
« Sir James Guthrie, né le 10 juin 1859 et mort le 6 septembre 1930 est un peintre écossais, connu de son vivant pour ses portraits, plus généralement considéré aujourd'hui comme un peintre du réalisme écossais. » Wikipedia
Poursuite de la visite des Galleries Nationales d'Ecosse pour le tableau du samedi proposé par Lady Marianne sur son blog.
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Par Fardoise le 24 Août 2019 à 09:53
Pour le "tableau du samedi", j'ai choisi de faire un tour parmi les peintres écossais, et que j'ai découverts grâce à la Toile (Facebook en l’occurrence) , à travers une aquarelle d'Arthur Melville.
Né en 1855 en Ecosse, il vient en France en 1878 où il développe son talent d'aquarelliste. Il est connu surtout pour sa période orientaliste et c'est justement une aquarelle de cette époque que j'ai choisie,
Les "National Galleries" d'Ecosse font bien les choses en indiquant en note les référence de la peinture
On peut s'y intéresser comme on le ferait d'un carnet de voyage avec ici une scène saisie sur le vif, si l'on peut dire, puisqu'elle montre un homme qui attend près du cheval, que l'on pense être celui du sultan, à peine assis, prêt à bondir... Combien de temps était-il obligé d'attendre ainsi, au soleil en plus ?
Tout un monde saisi par le peintre grâce à l'aquarelle qui permet la rapidité.
Si Arthur Melville a peint des sujets plus romantiques ou plus simples, comme le célèbre champ de choux, "A Cabbage Garden 1877", ses aquarelles sont tout simplement remarquables et certaines sont très modernes.
sa biographie: http://www.exploreart.co.uk/artist_display.asp?SF1=sort_name&ST1=MELVILLEARTHUR
Le tableau du samedi chez Lady Marianne
en lui souhaitant un prompt rétablissement
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Par Fardoise le 10 Août 2019 à 10:22
Il semble tout à fait banal de parler de congés payés en plein mois d'août, alors qu'une grande partie des Français sont en vacances et pour certains en villégiature quelque part dans l'hexagone ou à l'étranger, mais il y a un siècle c'était encore une utopie chez nous. Si l'idée de vacances est apparue en Europe au début du XXe siècle, il faudra attendre 1936 pour que les salariés français bénéficient de leurs premiers congés payés, pour 15 jours, à l'époque c'était beaucoup.
Pourtant ce n'est qu'après la guerre que Fernand Léger, au retour de son exil, célèbrera " les Loisirs" et les congés payés dans sa toile en hommage à Louis David,
Centre Pompidou Huile sur toile 154 x 185 cm 1948 - 1949
Héritier des constructivistes soviétiques et du cubisme, il a su développer son propre style pictural tout à la célébration du modernisme, à l'époque associé au progrès et notamment au progrès social. Cette œuvre célèbre à la fois le très classique David, dont on fêtait le bicentenaire de la naissance, et l'idéal de liberté et de fraternité auquel Fernand Léger était très attaché. Avec un souci de clarté et la volonté de créer une œuvre lisible par tous, il veut tout de même s'inscrire dans une culture artistique en introduisant des codes issus de la grande tradition de la peinture.
Contribution au "Tableau du samedi" du 10 août 2019 sur le blog de Lady Marianne.
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Par Fardoise le 3 Août 2019 à 09:48
Pour ce samedi, et le tableau que l'on présente grâce à Lady Marianne, j'ai choisi de reparler d' Ibrahim Shahda et de présenter une nature morte,
sa manière y est présente, et ses coquelicots sont "vivants" et tout se débat dans cette toile, comme dans ses grands portraits par lesquels j'ai découvert sa peinture. Je leur ai consacré un article ICI.
Le peintre Ibrahim Shahda, français d'origine égyptienne, après des études à l'école d'art du Caire, s'établit dans le sud de la France, notamment à Carpentras, et c'est lors d'une exposition à Avignon que je l'ai découvert. Dans la lignée d'un certain expressionnisme, il a réinterprété le portrait, mais aussi, comme ici, la nature morte, avec comme Manet, le choix audacieux d'un fond noir pour des fleurs...
Un site pour découvrir son œuvre :
et puis... les coquelicots...
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Par Fardoise le 27 Juillet 2019 à 12:35
La ville d'Arles doit beaucoup à ce peintre originaire pourtant des Pays de Loire. Dans ma recherche sur les Alyscamps(1), l'un des joyaux de la ville, j'ai redécouvert les peintures de Léo Lelée, notamment une toile représentant les promeneurs le long des allées des "Champs Elysées" arlésiens.
Pour le "tableau du samedi" j'ai choisi la sortie de l'église, devant Saint Trophime, autre joyau de l'art roman arlésien,
La sortie de Saint-Trophime Leopold Lelée — Travail personnel
Extrait de l'ouvrage de Jules Charles-Roux : Le costume en Provence, tome II, page 176. Wikipedia
En effet, la contribution de Léo Lelée au costume de l'Arlésienne a été décisive. Contacté par Frédéric Mistral au tout début du XXe siècle, c'est lui qui va dresser le code du costume, dans les plus petits détails, dont l'emblématique ruban dans les cheveux, ou plutôt sur les cheveux. Grâce à lui ce patrimoine a été sauvé à un moment où le costume traditionnel commençait à disparaître.
Pour être plus précise, le costume de l'Arlésienne n'est pas celui de "tous les jours", c'est un costume de fête, porté par des élégantes, notamment le 1er mai lors des la fête des "gardians". Le costume plus populaire était sans doute plus proche de celui de la "comtadine"... Mais c'est un avis tout personnel.
La peinture de Léo Lelée, et plus encore ses illustrations, dont ses célèbres farandoles d'Arlésiennes, est très influencée par l'art nouveau.
On peut voir ses oeuvres au Musée Arlaten d'Arles et au Musée-Ecole de la Perrine à Laval----------------------------------------------------------
(1) sur mon blog "Les Flâneries de Fardoise" :
http://baruler.eklablog.com/les-alyscamps-arles-a166928992
(2) le costume traditionnel en Provence :
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