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Par Fardoise le 24 Avril 2021 à 09:16
Le blog déjà cité dans l'article sur le portrait dans la miniature :
colecciondeminiaturas.blogspot.com
consacre un article au paysage inspiré par l’œuvre d'Hubert Robert et l'italianisme dans la peinture. La ville de Valence est liée à ce peintre, pour la riche collection, notamment des sanguines, que possède le musée.
École italienne. À la manière d'Hubert Robert (1773-1808)
Paysage néoclassique avec personnages Fin du 18ème siècle. Huile sur papier, collée sur carton. Diamètre: 75 mm. Boris Wilnitsky Beaux-Arts. Vienne
Bien dans la manière du peintre, un paysage très détaillé et des personnages en premier plan, le tout sur une petite surface.
Plusieurs autres peintres sont cités dans cet article, qui gravitent dans la même sphère, le romantisme naissant qui a mis à la mode ces paysages, et encore mieux, les ruines. Les phénomènes naturels sont représentés aussi, comme cette éruption du Vésuve, d'un artiste inconnu,
Vésuve en éruption Fin du 18ème siècle. Huile sur étain. Diamètre: 75 mm
"Hubert Robert (Paris, 1773-Paris, 1808) qui résida onze ans à Rome séduit par les ruines de la Ville éternelle, étudiant l'antiquité classique, et qui enregistra même entre 1763 et 1764, une série de petites gravures (« Les soirées de Roma» ), presque en miniature.
Ses compositions ont eu une influence décisive sur l'avenir de certains artistes qui pratiquaient le paysage miniature. Ses ruines envahies par une végétation exubérante, peuplées de petites figures qui se parlent ou admirent les pierres érodées par le temps, entre statues classiques enveloppées de forêts ombragées et ciel orageux, annoncent le paysage romantique qui captivera de nombreux artistes venus des quatre coins de l'Europe. Les ruines sont utilisées comme un élément évocateur d'un monde très lointain. Ses ruines abandonnées et détruites au fil du temps sont vantées. Ils représentent la désolation, la solitude et la mort. Le sous-bois et la mousse envahissent les architectures, et la présence humaine devient très petite, comparée à la force et à la grandeur des ruines." Article cité plus haut.
Hubert Robert au musée de Valence : http://www.museedevalence.fr/fr/taxonomy/term/42
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Cette semaine encore, Lilou a bien voulu mettre en lien vos participations,
sur son blog Les Soleils de Lilou
20 commentaires -
Par Fardoise le 10 Avril 2021 à 09:37
Maria Aurélia de Souza, 1900. Wikipedia
C'est la frontalité de ce portrait sans concessions qui m'a interpellée. L'air sérieux et l'intensité du regard,
Une photo et un autre autoportrait non daté confirment l'intensité du regard.
"Autoportraits de femmes " / etcetaljornal.pt
Aurélia de Souza est née au Chili en 1866 et meurt au Portugal en 1922. Elle s'initie et se perfectionne à la peinture au Portugal tout d'abord, puis à Paris avec Jean-Paul Laurens et Benjamin Constant. D'une formation classique et académique elle gardera la vigueur de sa touche et l'acuité de son regard fera le reste.
Voir quelques œuvres sur les sites mis en lien.
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Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila.
Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions, deux mots sur le peintre, et on partage.en souvenir de Lady Marianne
Cette semaine encore, vos choix rendent honneur à la diversité et à la richesse des autoportraits féminins, si nombreux et si variés :
Nos participations en lien sur le blog de Lilou, Les Soleils de Lilou
Pour les deux semaines à venir, elle nous propose comme thème :
les miniatures
17 commentaires -
Par Fardoise le 3 Avril 2021 à 09:16
Lilou nous a proposé comme thème pour cette semaine, et la prochaine : les autoportraits
"Des autoportraits oui mais de peintres femmes – Que des peintres femmes ! Et Il y a beaucoup d’artistes."
Alors oui, elles sont nombreuses ces oubliées de l'histoire de l'Art, et nombreuses aussi a s'être représentées depuis Catharina van Hemessen en 1548, la première dont l'autoportrait nous soit parvenu. "histoire de l’autoportrait d’artiste femme"
J'ai eu du mal à faire un choix et finalement j'ai choisi en fonction de mes goûts personnels et c'est l'un des autoportraits d' Helene Schjerfbeck que j'ai retenu :
autoportrait Helene Schjerfbeck - 1912 - Finnish National Gallery Helsinki Finlande - Wikipédia
Cet autoportrait m'a comme subjuguée, par la force du regard, sa modernité, les couleurs choisies.
"Issue d’une famille d’origine suédoise, la petite Helene Schjerfbeck pratique les arts plastiques avec précocité et assiduité. Adolf von Becker, membre influent de la Société finlandaise des beaux-arts, autorise la fillette à s’inscrire dans son école de dessin en 1873. En ce XIXe siècle finissant, la Finlande place déjà les artistes des deux sexes sur un plan d’égalité. Nantie d’une bourse gouvernementale, la jeune fille fait ses premières armes en France, où elle se forme à l’académie parisienne Colarossi (1881-1884), avant de séjourner à Concarneau et à Pont-Aven, colonie artistique à la mode avant même la venue de Paul Gauguin, de Charles Laval et d’Émile Bernard en 1886.
Son oscillation entre naturalisme et pleinairisme tend à disparaître en faveur d’une peinture linéaire, où l’à-plat de couleur pure remplit des arabesques décoratives. Mais, plus qu’aux Nabis, c’est à James Abbott McNeill Whistler (Ma mère, 1902) et à Édouard Manet (Jeunes filles lisant, 1907) que ses peintures, en particulier des portraits, silencieux et monumentaux, font songer." awarewomenartists.com
D'autres autoportraits de l'artiste sont connus, dont l'un peint en 1895, permet de mesurer le chemin parcouru :
Helene Schjerfbeck self-portrait 1895 - Wikipedia
Même position, couleurs proches, toujours la présence du regard fort, mais le travail en à-plats apporte plus de force encore.
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En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Lilou a mis en ligne nos participations sur son blog Lilou Soleil
13 commentaires -
Par Fardoise le 27 Mars 2021 à 08:16
Danse de Tehuantepec 1928 vivamexico.info/
Si j'ai choisi Diego Rivera pour illustrer le thème de la danse pour le tableau du samedi, ce n'est pas par goût personnel, encore une fois, mais parce qu’il est l'un des peintres majeurs d'Amérique Latine et qu'il a représenté les gens du peuple et notamment les amérindiens. Sous une forme faussement naïve, il représente les symboles de son pays.
Aux antipodes des thématiques choisies par son épouse Frida Kahlo, très introspective, il choisit de montrer la vie, comme dans cette scène où la gaité l'emporte.
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Deux mots sur le peintre, et on partage. Et voilà !
Retour de la sortie photo, bien ventée au sommet de Crussol
Voilà pour la sortie de ce matin, vue sur la vallée du Rhône depuis les ruines du château
Vos participations :
Kimcat - Blog en pause
Lilou
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Pour le mois d'avril, voir le thème sur le blog de Lilou : Lilou Soleil :
"Des autoportraits oui mais de peintres femmes – Que des peintres femmes ! Et Il y a beaucoup d’artistes."
14 commentaires -
Par Fardoise le 20 Mars 2021 à 08:00
Paula Rego, The Dance, 1988 Acrylique sur papier monté sur toile - Collection privée
Échos de l'exposition "Les contes cruels de Paula Rego" au musée de L'orangerie en 2018/2019, sur France Culture.
Avec cette œuvre la danse n'est pas festive, la nuit plutôt lugubre. Cette artiste d'origine portugaise qui vit à Londres, a pris le parti de nous montrer les faces les plus sombres de notre humanité. Son audace ne cherche pas à plaire, plutôt à provoquer nos angoisses. Mais le désir de vie, la frénésie du mouvement, l'allant vers les autres sont là aussi.Un peu comme une valse triste, cette danse se fait le reflet de notre quotidien, plutôt dans les gris pour la plupart d'entre nous, avec toujours, le rêve d'un passé qui s'éloigne jour après jour.
Pour le tableau du samedi sur le thème de la danse,
Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila.
Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions, deux mots sur le peintre, et on partage.en souvenir de Lady Marianne
Vos participations cette semaine : sur le blog de Lilou ICI avec plus de détails
16 commentaires -
Par Fardoise le 13 Mars 2021 à 08:00
Pour illustrer le thème des métiers disparus, j'ai choisi l'un des tableaux de Paul Charles Chocarne-Moreau mettant en scène un petit ramoneur et un apprenti cuisinier, entre 1892 et 1905, il en a peint de nombreux sur ce thème,
Apprenti cuisinier et ramoneur, 1901
Dans ses séries mettant en scène de jeunes garnements, ce sont les figures qui reviennent le plus, exploitant une thématique venant du XVIIIe siècle, époque où les petits ramoneurs se sont multipliés, avec l'expansion des villes et des bâtisses aux cheminées assez imposantes pour que des enfants puissent y rentrer, à leur corps défendant. Il les représente joyeux, facétieux, c'est faire oublier leur condition difficile, un travail salissant, dangereux, mal payé. Mais il reprend une sorte de classique,
la marchande de caillé et de petit-lait - Cheapside, Anonym, Museum of London, circa 1730
La figure blanche ici est une marchande de produits laitiers, on vendait de tout dans la rue, elle sera aussi une petite fille - genre princesse diaphane - ou une élégante de blanc vêtue. Le ramoneur est donc comme un faire valoir en opposition. En Amérique les petits ramoneurs seront des enfants noirs.
Cet archétype du petit ramoneur toujours joyeux, facétieux, passera dans la photographie, les cartes postales puis le cinéma. Il faut attendre la fin de la première guerre mondiale pour le voir disparaitre, dans "Mary Popins" le ramoneur est un jeune homme.
Voir l'article très complet : "La noirceur du petit ramoneur"
Le petit ramoneur est présent aussi dans la littérature, en France avec Victor Hugo tout au début des "Misérables", et Charles Dickens peint la vie difficile de ces enfants dans "Oliver Twist"En 1845, Hans-Christian Andersen publie "La bergère et le ramoneur" où la laitière est remplacée par une bergère. D'autres exemples sont cité dans l'article ci-dessus.
Paul Chocarne-Moreau (1855-1930) est un peintre français qui s'est spécialisé dans la représentation de scènes de la vie parisienne. Wikipedia
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Vos participations :
Amande Douce le cordonnier
Annie du Chemin les porteuses de gerbes
Covix - La petite bergère
Jacou – le garde champêtre ou tambour de ville
Jazzy – le rémouleur
Lilou – la chevrière fileuse
Monica Breiz le marchand des 4 saisons
Pulsatilla – l'arracheur de dents
Tortue – les raboteurs de parquet
Zazarambette – les verrotières: les ramasseuses de vers et non de verres (comme je l'ai lu dans l'article consacré aux dernières verrotières encore en vie )
Kimcat – Chimère Écarlate : blogs en en pause
23 commentaires -
Par Fardoise le 6 Mars 2021 à 08:00
Sur le thème des métiers disparus, ou presque disparus, j'étais partie vers les blanchisseuses et autres repasseuses, jusqu'à ce que je tombe sur un tableau du peintre russe Ilia Répine, les bateliers de la Volga, qui montre le travail difficile des haleurs, chargés de remonter les bateaux le long des fleuves. Et j'ai trouvé un équivalent français,
Jules Adler - Les Haleurs, 1904, Luxeuil-les-Bains, musée de la Tour des Échevins - La Tribune de l'Art
Là où c'était possible, on avait remplacé les hommes par des chevaux, pour un travail éreintant et sans doute mal payé. Je ne pensais pas trouver un témoignage de la survivance de ce labeur au début du XXe siècle.
On peut voir encore de nos jours des chemins de halage, des plots où l'on attachait les bateaux, mais depuis l'arrivée de la traction à moteur, ce sont des embarcations qui se sont chargées du remorquage.
Jules Adler, (1865-1952) est un peintre naturaliste français, surnommé le peintre des humbles. Il a montré la société industrielle, ses paysages et les hommes. Les ouvriers qui vont au travail, qui travaillent, ou se détendent après la journée de travail. Et même la soupe populaire, les manifestations, mais aussi les communions, le marchand de journaux...
Sur Wikipedia
La chanson des bateliers de la Volga sur Youtube (Merci Pestoune)
En souvenir de Lady Marianne qui portait ce challenge nous continuons à parler de peinture tous les samedis.
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Vos participations -
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Par Fardoise le 27 Février 2021 à 08:00
Józef Chełmoński, Perdrix dans la neige, 1891 Wikipedia
Pour illustrer la neige, au programme de cette semaine pour le tableau du samedi, j'ai choisi ces perdrix perdues dans le blizzard. Rien d'autre que ces oiseaux au sol, marchant dans un désert glacé, on se demande où elles vont, pourquoi elle marchent ainsi dans la neige.
Józef Chełmoński (1849 -1914) est un peintre d'origine polonaise. Il a étudié à Varsovie, puis Munich, avant de venir à Paris. Il participe au salon des artistes français dès 1876, puis obtient des prix lors des expositions universelles à Paris. Sa peinture appartient au style réaliste. Si j'aime un peu moins le reste de son œuvre (de ce que j'ai pu en voir), j'apprécie sa manière de montrer les oiseaux.
Sa fille, Wanda Chełmońska, sera peintre elle aussi.
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Le samedi,on présente un tableau en quelques mots en disant
pourquoi il nous plaît ou nous émeut, ou nous trouble. Et voila.
Vous n'avez pas fait les beaux arts ? moi non plus, on parle d'émotions,
deux mots sur le peintre, et on partage.en souvenir de Lady Marianne
Vos participations
PS : Merci pour vos commentaires - la cérémonie a été très émouvante, Daniel était quelqu'un qui était très aimé et qui va beaucoup, beaucoup nous manquer.
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